mercredi 29 avril 2009

Tunisie: Grippe porcine, activation d'un comité de veille sanitaire

grippeporcinetunis

La Tunisie a activé un comité de veille sanitaire pour suivre l'évolution de la grippe porcine et a décidé de prendre des mesures préventives, notamment le renforcement de la surveillance aux points de passage frontaliers, a indiqué mardi le ministère de la Santé.

Ce comité "de veille et de vigilance" a été chargé de mettre en oeuvre les mesures préventives, a expliqué le ministère dans un communiqué.

Le ministère assure qu'aucun cas suspect n'a été enregistré en Tunisie.

"Nous restons en veille et nous sommes préparés à toute évolution possible", a indiqué à l'AFP Mohamed Chahed, directeur général de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes.

La Tunisie, pays touristique, avait mis en place une stratégie de prévention et de contrôle face à la menace de la grippe aviaire, constituant des stocks des médicaments et d'équipemments.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre le "potentiel pandémique" de la grippe porcine et averti qu'aucun pays n'était à l'abri du virus.

Partie du Mexique, la grippe porcine aurait déjà fait jusqu'à 152 morts dans ce pays et des cas humains non mortels ont été diagnostiqués aux Etats-Unis, au Canada, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Israël et en Nouvelle-Zélande.



Source: AFP

lundi 27 avril 2009

Un regard novateur

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Étudiante à l’école des beaux arts de Tunis, Aïcha Snoussi est une mordue d’art. En effet elle gratte, elle peint, elle dessine depuis de nombreuses années. Cette passion, elle en fera peut être un jour un métier, mais pour le moment elle prend un malin plaisir à faire ce qu’elle aime.

« Si on remonte a mes origines, j’ai commencé avec le coloriage » déclare non sans malice la jeune et talentueuse Aïcha Snoussi. Fraichement sortie du lycée Caillou, elle hésite entre plusieurs métiers aussi différents les uns que les autres, et donc plusieurs formations. Elle balançait entre travailler dans la pêche, l’agriculture ou encore les arts du cirque. Mais elle décidera de se commencer par les beaux arts. Elle pratiquait la peinture et certaines autres disciplines avant de s’inscrire à l’ISBAT, il est clair donc que c’est dans une quête de perfectionnement et de découverte de nouveaux horizons qu’elle a décidé d’intégrer cette école. « Je voulais être dans cette école depuis que j’ai découvert ce qu’on y enseignait. » avoue t elle. Cela dit son amour pour le cirque et pour les autres disciplines est bel est bien présent et son envie de s’en imprégner est restée intact.
Cette jeune artiste hors du commun débutera dans la peinture et le dessin. Ses peintures seront même exposées lors de l’édition 2008 du Festival de Jazz à Carthage. Le thème de l’exposition était bien évidemment le Jazz mais Aïcha a su donner sa touche à cette exposition jouant sur les images et sur les mots. Son style, bien à elle, fait de cette artiste en herbe un personnage atypique et réellement prometteur. Cela pourrait s’expliquer également par ses influences artistiques « Je ne suis pas influencé par un courant en particulier mais j'adore le grotesque, que ce soit les portrait de maitre du moyen âge ou encore des œuvres surréalistes ! La laideur j’adore ça ».  Mireille Maurice n’affirme t elle pas de son coté que « la beauté est relative » ?
Cette année, Aïcha a participé à une exposition qui a connu un franc succès. Aux cotés des œuvres d’artistes comme le photographe Slim Zahara, les peintures et dessins de Aïcha ont fait très bonne figure et ont reçu les compliments de la majorité des visiteurs. L’originalité de son style et son talent sont un cocktail tonitruent qui n’a laissé personne indifférent.
Mais la jeune artiste a plus d’une corde à son arc. En effet, elle ne s’arrête pas à la peinture et au dessin. Très habiles de ses mains, elle « gratte » toutes sortes de matériaux. L’une de ses premières peintures était faite sur du bois gratté. Avec ses ustensiles, elle grattera plusieurs guitares les ornant ainsi de dessins et autres figures. Ce qui pourrait un premier pas vers la spécialité à laquelle elle se destine dans son cursus : la gravure.
En plus de ce don pour les arts, Aïcha écrit des comptines et des madrigaux. (Le madrigal est une forme ancienne de musique vocale qui s'est développée au cours de la Renaissance et au début de la période baroque). « Je n’écris pas de la poésie, ni de la prose d’ailleurs. Ca doit être quelque chose entre les deux » et malgré l’absence de publications, ce quelque chose comme elle le définit est d’une qualité qui ferait des jaloux. Mêlant un français épuré, de jolies tournures de phrases et une grande pincée de malice, ses écrits sont à son image ; originaux, intrigants et bourrés d’humour.
Pour tous ses travaux, Aïcha puise, essentiellement, son inspiration dans personnages de la littérature, les dessins animé, les histoires du moyen âge, son entourage ou encore le monde du cirque « Les animaux et les hommes m’inspirent beaucoup surtout ceux qui sont très laids, au point d’en devenir attendrissants. »
Bien que son avenir soit encore plein de rebondissements et de surprises Aïcha est sure d’une chose. Dans un futur proche, elle se lancer dans ce qu’elle appel « un voyage médiéval ». Ce voyage consiste à étudier de près des œuvres d’époque, et de s’en imprégner. Ce travail a pour but de donner naissance à des œuvres inspirées de ce qu’elle aura rencontré lors de ses recherches mais portant son empreinte a elle sous forme de parodies par exemple.
« Il y a un peintre qui ma beaucoup inspirée. Il s’appel Gérard Willemenot, c’est un peintre contemporain qui fait des choses formidables, tout en utilisant des techniques très anciennes. »
Tout ce qu’on espère à cette jeune artiste c’est de garder son style, son empreinte et de rester fidèle à ce qui fait d’elle l’une des meilleures de sa génération.

Azyz.b

Source : www.leaders.com.tn

dimanche 26 avril 2009

Une alerte mondiale contre la grippe porcine

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La question n'est pas de savoir si l'humanité sera à nouveau confrontée à une pandémie grippale, mais quand elle le sera, prévenaient régulièrement les épidémiologistes. Ce temps est-il venu ? Ces mêmes spécialistes attendent avec anxiété la réponse. Vendredi 24 avril, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est mise en état d'alerte et a multiplié les réunions de crise : plusieurs foyers d'infection humaine par un virus de grippe jusqu'ici inconnu - d'apparence porcine - ont en effet été décelés ces derniers jours aux Etats-Unis et au Mexique, faisant dans ce pays plusieurs dizaines de morts.

Pour l'heure, la situation semble sous contrôle aux États-Unis, où huit cas d'infection grippale porcine ont été recensés depuis la fin mars - six en Californie, dans la région de San Diego et deux au Texas, près de San Antonio. Le dernier cas a été signalé vendredi 24 avril par le Centre de contrôle des maladies (CDC) d'Atlanta, qui précise que les patients n'ont été que modérément affectés par la maladie, même si l'un d'eux a dû être hospitalisé.

Il en va tout autrement au Mexique, où plus d'un millier de malades ont été recensés et où vingt décès sont formellement attribués au nouveau virus H1N1, suspecté d'avoir tué soixante-huit personnes à ce jour. Des mesures d'urgence ont déjà été prises à Mexico, où les cours scolaires et universitaires ont été annulés vendredi, sans que les autorités sachent encore combien de temps elles prolongeront ces interdictions, voire s'il conviendra de confiner à domicile l'ensemble de la population.

L'agent infectieux, un virus influenza A de type H1N1, déroute les spécialistes. Ce virus porcin, très contagieux mais peu dangereux pour l'animal, n'a que rarement été identifié chez l'homme, pour qui il n'a été jusqu'ici qu'exceptionnellement mortel. Le CDC n'a pour l'heure pas trouvé de lien évident entre les personnes récemment infectées aux États-Unis et des élevages de porcs. Il est par ailleurs acquis que le virus ne se transmet pas par ingestion de la viande de l'animal.

Plus énigmatique encore : les premières analyses montrent que la souche qui frappe à Mexico est identique à celle trouvée en Californie. Comment expliquer qu'elle soit mortelle au sud du Rio Bravo et curable au nord ? "On l'ignore encore", avouait vendredi une porte-parole de l'OMS, qui hésitait à déclarer l'état de pandémie. Elle doit répondre à trois conditions : l'apparition d'un nouveau virus contre lequel les humains sont peu ou pas immunisés ; la preuve que le virus peut infecter les humains et causer une maladie ; celle qu'il est efficacement transmis d'un humain à un autre et se propage.

H1N1 semble remplir ces trois critères. Il l'a déjà fait par le passé : le virus de la grippe espagnole qui, en 1918, avait fait entre 50 et 100 millions de morts, porte lui aussi cet acronyme. Mais pour Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), il convient de se garder de conclusions hâtives : "Le virus de la grippe comporte huit gènes, ce qui fait 164 combinaisons possibles. Il faut affiner les analyses pour préciser la structure de ce nouveau virus."

Source: "Le monde"

Tunisie : Restructuration de l'audiovisuel et TNT

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La fin du monopole d’État en matière de radiotélévision se poursuit, ouvrant une brèche dans laquelle n’ont pas manqué de s’engouffrer plusieurs groupes privés.

L’année 2009 s’annonce comme celle de l’ouverture et de la modernisation du paysage audiovisuel tunisien. En matière de télévision, la fin de l’année sera marquée par la mise en service de la télévision numérique terrestre (TNT) , une première au Maghreb. Surtout, le 20 mars, le président Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé l’octroi au groupe de communication Karoui & Karoui World (K & K World) une licence pour lancer une chaîne de télévision généraliste, Nessma TV, qui prendra le relais de la chaîne musicale du même nom, qui émettait jusque-là depuis la France. La Tunisie devient ainsi le premier pays maghrébin à compter deux télévisions privées, la première étant Hannibal TV, opérationnelle depuis 2005 et qui a lancé en 2008 deux autres chaînes, thématiques celles-là (Hannibal Orient et Hannibal el-Ferdaws). Dans le monde arabe, outre la Tunisie, seuls l’Égypte et le Liban comptent des chaînes privées, auxquelles on pourrait, à la limite, ajouter celle de Seif el-Islam Kaddafi, le fils du « Guide » libyen.

Par l’octroi d’une licence à Nessma TV, la Tunisie introduit dans son paysage médiatique un partenaire étranger leader des diffuseurs européens : Mediaset. Contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi, le groupe italien est, depuis 2008, actionnaire dans K & K World à hauteur de 25 % (d’un capital porté à 25 millions de dollars). Là aussi, c’est une première maghrébine. Autre partenaire expérimenté : le Franco-Tunisien Tarak Ben Ammar, un grand nom de la production cinématographique mondiale, dont la société, Quinta Communications, est aussi actionnaire à hauteur de 25 %. À ces partenariats s’ajoutent l’apport financier de Delta Partners (Dubaï), qui a acquis 15 % du capital fin 2007, et le savoir-faire des frères Nebil et Ghazi Karoui, qui demeurent les plus gros actionnaires. Si bien que l’avenir de Nessma TV, dont on a un avant-goût des nouveaux programmes depuis le 5 avril avec les droits de diffusion en clair et en direct des matchs de football de l’Olympique de Marseille pour trois saisons consécutives, s’annonce prometteur. « Nous sommes une chaîne maghrébine qui vise les 90 millions d’habitants au sud de la Méditerranée et la communauté expatriée en Europe », a déclaré à Jeune Afrique Nebil Karoui, président de K & K World, qui dispose d’un studio de 500 m2 à Radès et qui est en train d’en construire un autre de 1 200 m2 à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis.

« Bartering » gagnant

La restructuration du secteur télévisuel, que l’on peut assimiler à une privatisation des activités autres que le métier principal de diffuseur, touche aussi les deux chaînes publiques, qui mènent une politique systématique de sous-traitance ouverte à toute entreprise privée, pourvu qu’elle soit spécialisée. Dans la pratique, il faut avoir de gros moyens pour appliquer la formule en vigueur dite de « bartering », qui consiste pour une entreprise privée à produire et à financer à 100 % des émissions prêtes à diffuser en échange d’espaces publicitaires. Pour le moment, c’est Cactus Prod qui pratique cette formule, devenant le fournisseur principal des stations publiques TV7 et Canal 21 en programmes de divertissement, dont les principaux sont des répliques d’émissions dont les droits ont été rachetés auprès de producteurs européens. La firme, adossée au puissant groupe Karthago de l’homme d’affaires Belhassen Trabelsi, s’est dotée d’un studio de 3 500 m2 à Utique (à 40 km de Tunis), où elle tourne des émissions et des feuilletons grand public, comme la série Mektoub, diffusée pendant le dernier mois de ramadan et dont la suite est en cours de tournage. Les quatre émissions de Cactus Prod actuellement programmées sont Ahna hakka (équivalent de Une famille en or), Andi ma enkollek (Y a que la vérité qui compte), Al hak maak (Sans aucun doute) et Sofiene Show, destinée aux plus jeunes. « Nos émissions passent en prime time sur TV7 quatre jours par semaine, ce qui a permis à la chaîne publique de reprendre la tête de l’audimat devant la concurrence (Hannibal TV) », se félicite Kaïs Chekir, directeur chez Cactus Prod.

Le démantèlement du monopole étatique en matière de radio intéresse aussi les chefs d’entreprise. Cela a commencé par Mosaïque FM, lancée dans le Grand Tunis par un groupe d’hommes d’affaires réunis autour de Belhassen Trabelsi et qui connaît un grand succès commercial. Un exemple suivi par l’homme d’affaires Neji Mhiri, qui a lancé Radio Jawhara FM dans la région de Sousse, et par Sakhr el-Materi, qui a développé le réseau de la radio Zitouna, spécialisée dans les émissions à caractère religieux.

Un « bouquet » en projet

La restructuration du paysage audiovisuel est également motivée par le souci de faire face à la concurrence des chaînes satellitaires, notamment arabes, et de préserver la chasse gardée territoriale des médias locaux. Plus de cinq cents chaînes arabes arrosent la Tunisie, et l’on estime que ce nombre va aller croissant puisque les satellites Arabsat et Nilesat sont en train de programmer une augmentation de leurs capacités. La politique du gouvernement consiste donc à sauvegarder l’audimat des chaînes nationales. D’où l’introduction du pluralisme et de la concurrence entre stations nationales de manière à permettre aux téléspectateurs de « zapper tunisien ». Deux tiers des téléspectateurs tunisiens ont ainsi été « fixés » sur les ­chaînes locales.

TV7 pourra émettre, dès la fin de 2009, à partir de la nouvelle maison de la télévision totalement équipée pour la haute définition, notamment à l’occasion du Mondial 2010. Pour offrir un choix encore plus large, le gouvernement envisage ensuite de constituer un « bouquet » de douze chaînes, dont les deux publiques et les deux privées, auxquelles s’ajouteront des chaînes privées, généralistes ou non. C’est pourquoi une législation est en préparation pour que tous les téléviseurs produits et/ou importés soient équipés pour recevoir la TNT, la plupart des trois millions de postes en usage ne l’étant pas. Ainsi, les Tunisiens pourront non seulement profiter de la haute définition, mais seront aussi moins nombreux à se détourner de la culture sociale et politique locale.

Source: JeuneAfrique

samedi 25 avril 2009

Fillon vante la réussite économique de la Tunisie

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François Fillon a poursuivi vendredi sa visite de travail en Tunisie en vantant ses résultats économiques "impressionnants" malgré la crise qui s'accompagnent selon lui d'une "démocratisation", à quelques mois d'élections générales.

Le chef du gouvernement français a jugé "fructueux" ce déplacement car il a permis de "tenir tous les engagements pris" par Nicolas Sarkozy lors de sa visite officielle l'an dernier: accords de coopération en matière de nucléaire civil et de transports notamment.

"C'est un lieu commun de dire que les relations franco-tunisiennes sont excellentes et nous voulons encore les développer", a affirmé M. Fillon devant des chefs d'entreprises tunisiens et français réunis pour un forum sur la crise économique.

Un marasme mondial dont la Tunisie se sort plutôt bien avec une prévision de croissance d'environ 3% en 2009 selon Paris (4,5% selon Tunis). "La Tunisie, grâce à une gestion prudente, a des fondamentaux solides et présente des résultats impressionnants", a jugé M. Fillon.

La France, déjà premier partenaire économique de Tunis, espère profiter de cette manne en augmentant les échanges commerciaux et en conquérant de nouvelles parts de marché. Quelque 1.200 entreprises françaises, qui emploient un peu plus de 100.000 Tunisiens, sont déjà installées en Tunisie.

M. Fillon s'est félicité de l'intention de la Tunisie de commander 16 rames de tramway au français Alstom de 65 millions d'euros.

Et si Paris n'a pas l'intention de "réduire son aide" malgré les difficultés économiques comme l'a expliqué M. Fillon, c'est aussi dans l'espoir de décrocher de nouveaux contrats.

Outre les 80 millions d'euros de l'Agence française de développement (AFD) accordés jeudi, M. Fillon a annoncé 15 millions d'euros pour construire une école d'ingénieurs à Bizerte.

Par ailleurs, des accords de partenariat ont été conclus vendredi entre le pôle de compétitivité tunisien d'El Ghazala et trois pôles français (Paris, Lyon et Sophia-Antipolis) "pour être plus forts sur les marchés asiatique et américain".

Temps fort de cette seconde journée: un entretien avec Zine El Abidine Ben Ali. Outre les dossiers diplomatiques du moment dont l'Union pour la Méditerranée (UMP), M. Fillon a assuré "avoir évoqué" avec le président tunisien les droits de l'Homme et la démocratie.

"Nous les évoquons à chaque fois que nous avons l'occasion de nous rencontrer et nous le faisons dans l'esprit d'améliorer les choses", a-t-il dit en répondant à la presse française. Jusque-là, François Fillon avait fait l'impasse sur ce sujet sensible.

En avril 2008, M. Sarkozy s'était risqué sur ce terrain pour louer les "efforts" de la Tunisie, déclenchant une polémique en France.

En Tunisie, "la démocratisation est un processus continu", selon M. Fillon. Il s'est ainsi félicité de la volonté du président tunisien d'appeler des observateurs internationaux aux prochaines élections.

M. Ben Ali briguera à l'automne un cinquième quinquennat avec la quasi-certitude d'être réélu face à une opposition marginalisée.

"La France, a plaidé M. Fillon, a une attitude bien connue: nous ne donnons pas de leçons et en même temps nous sommes très attentifs à la question du respect des droits de l'Homme".

Source: AFP

vendredi 24 avril 2009

Tunisie: BizSpark,des outils gratuits pour les jeunes promoteurs

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Des jeunes promoteurs ont présenté, mercredi 22 avril, lors de la manifestation mensuelle «des mercredis de création d'entreprises», 51 projets à financer par les établissements de crédit, dont 27 projets industriels et 24 dans le secteur des services.

Ces projets qui nécessitent des financements de l'ordre de 15,9 millions de dinars, permettront d'employer une fois lancés, 629 personnes,.

Cette manifestation, organisée dans toutes les régions du pays, a aussi permis de mieux faire connaître le programme «BizSpark», destiné essentiellement aux entreprises opérant dans le secteur des nouvelles technologies. Il permet aux jeunes promoteurs d'utiliser gratuitement et pour une durée de 3 ans les logiciels de Microsoft.

Ont participé à ces manifestations, des directeurs régionaux de structures d'appui, des représentants de banques et de sociétés d'investissements à capital de développement (SICAR), des industriels, des jeunes promoteurs et des diplômés du supérieur.

Les mercredis de l'entreprise sont organisés par le ministère de l'industrie, de l'énergie et des PME, en coopération avec le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, l'UTICA (union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat) et le PMI (programme de modernisation de l'industrie), financé par l'Union européenne et l'Agence de Promotion de l'Industrie (API).



Source : TAP

jeudi 23 avril 2009

Tunisie: Ahmed Brahim candidat de l'initiative Nationale démocratique

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M. Ahmed Brahim, secrétaire général du Mouvement Ettajdid, a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle de 2009, le Dimanche 22 Mars à la salle El Hamra.

Le candidat de l’alliance du Mouvement Ettajdid, des sensibilités politiques et des indépendants, a pris la parole devant un grand nombre de jeunes et de femmes venus l'appuyer, pour exprimer ses remerciements à tous ceux qui soutiennent sa candidature.

«... je mènerai une campagne d’égal à égal contre le candidat officiel du régime en place en faisant valoir mes arguments et mes propositions pratiques, dans le cadre de la responsabilité et de l’esprit civique du dialogue et loin des considérations subjectives», a-t-il déclaré.

M. Ahmed Brahim a revendiqué de renoncer au projet de loi stipulant le contrôle des interventions télévisées des divers candidats lors des élections présidentielles et parlementaires, tout en appelant à garantir un déroulement fiable et transparent du scrutin.

le candidat a avancé des propositions qui consistent principalement en :
- la constitution d’une commission de dialogue national, présidée par une personnalité indépendante et ayant pour mission de réformer radicalement les rouages du processus électoral.
- l’amélioration du climat politique, notamment par la libération des prisonniers du bassin minier et le renoncement au recours systématique des méthodes sécuritaires au profit des méthodes de dialogue démocratique .
- le règlement de la situation de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme et le renoncement aux tentatives d’enrôlement de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens .
- Et la séparation entre le parti au pouvoir et l’Etat.


M. Ahmed Brahim a aussi, insisté sur la nécessité de traduire par des mesures concrètes, le contenu du discours du chef de l'État à l’occasion de la Fête de l’Indépendance du 20 mars, au sujet des prochaines élections.

"Le Journal"

mardi 21 avril 2009

Tunisie: Visite de François Fillon et des accords à signer

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les 23 et 24 avril, commencera une visite de 3 jours du premier ministre français, François Fillon, en Tunisie. Bonne nouvelle, «il y aura un certain nombre d’annonces», a indiqué hier l’Ambassadeur français en Tunisie, Serges Degallaix au cours d’une rencontre avec la presse locale.

Au cours de cette visite, François Fillon sera notamment accompagné d’une importante délégation, d’officiels, notamment les ministres français de l’Industrie, du Transport et de la Coopération, mais aussi des présidents d’universités françaises ainsi que des hommes d’affaires à la tête de PME françaises en France. Pour ces derniers, un Forum économique tuniso-français sera organisé au siège de l’Utica.

Cette visite devrait voir la signature d’un certain nombre d’accords, en concrétisation des annonces faites par le Président français Nicolas Sarkozy, lors de sa dernière visite, il y a une année jour pour jour en Tunisie. Le premier devrait être celui relatif à la coopération bilatérale sur le projet de construction d’une centrale nucléaire civile en Tunisie à l’horizon 2020/2025. «Les spécialistes français assistent déjà la Tunisie dans le processus d’instruction de ce dossier qui avance bien », a indiqué l’Ambassadeur français.

Sur le volet de la coopération économique entre les deux pays, Serge Degallaix a indiqué qu’il y aura, au cours de cette visite du premier ministre français en Tunisie, signature d’une ligne de crédit de 40 millions d’euros (75 MDT), réservée aux PME et qui devrait leur permettre l’achat d’équipements français surtout, mais aussi pour ¼ du montant, de Tunisie.

Des accords devraient être aussi signés entre pôles de compétitivité des deux pays, notamment ceux du textile et des TIC, la compétitivité, la formation et le développement solidaire, étant les trois thèmes principaux de cette visite du François Fillon en Tunisie.

L’ambassadeur français évoquera aussi l’accord, déjà signé par les deux parties, sur la question de la migration, déjà approuvé par la Chambre des députés en Tunisie et qui attend l’approbation de l’Assemblée nationale française. Ledit accord offrira du travail en France pour les travailleurs tunisiens, à partir dans le cadre de cet accord, dans 77 métiers. Les offres d’emplois, à gérer entre les structures chargées de l’emploi dans les deux pays, naîtront du croisement entre les offres d’emplois en France et les compétences tunisiennes. Serge Degallaix ne manquera pas de mettre, à cette occasion, l’accent sur l’effort consenti par son pays en matière de financement de la formation en Tunisie. Il fera état à ce propos, d’une enveloppe de 30 millions d’euros (55 MDT).

La rencontre de l’Ambassadeur lui a aussi permis de passer en revue l’état des relations commerciales entre les deux pays (7,2 milliards d’euros en 2008) qui avait crû de 2 % par rapport à l’année 2007, et d’indiquer que «notre sentiment est qu’il y a certes une baisse à cause de la crise, mais que le choc a pu être amorti ».

lundi 20 avril 2009

Tunisie: Concours de Photographie sur le changement climatique

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A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement)  a lancé un nouveau slogan pour l'année 2009 qui est « votre planète a besoin de VOUS ! UNIS contre le Changements Climatique ».

Dans ce cadre l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) organise, sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, un concours photo destiné aux amateurs et portant sur le thème des changements climatiques:  ses causes et ses conséquences, la dégradation des écosystèmes tunisiens, la raréfaction des espèces animales et végétales en Tunisie, l'aggravation des phénomènes de sécheresse et de désertification en Tunisie ainsi que l'érosion marine en Tunisie.

Pour participer, il suffit d'envoyer les travaux par courrier à l'adresse de l'ANPE, dans les formats prédéfinis , et ceci avant le 23 Mai 2009. Ensuite, les résultats du concours seront annoncés au cours du mois de juin 2009 avec les détails de la remise des 8 prix qui ont une valeur totale de 4000 dinars.

Jazz à Carthage: l’Afrique était à l’honneur

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Du 9 au 19 avril 2009, cette session de «Jazz à Carthage by Tunisiana» s’est caractérisée par une participation africaine importante mais aussi un éclectisme pertinemment programmé.

C’est sur le web que les premiers billets ont été vendus en des temps record ! «Jazz à Carthage by Tunisiana», dans sa cinquième édition, a enregistré un nouveau succès auprès d’un public assoiffé d’événements musicaux de qualité. Loin de la sonorisation défaillante et des conditions de spectacle désagréables, «Jazz à Carthage by Tunisiana» a encore drainé des milliers de spectateurs, amateurs et passionnés venus découvrir sur scène les performances de quelques vedettes de la scène jazz internationale. La communication déjà établie avec un site web aussi informatif que divertissant (www.jazzacarthage.com) mais aussi à travers des pages d’événements sur Facebook. La vente s’est aussi fiée au web sur www.scoop-tickets.com, depuis le mois de janvier, avec un pourcentage variant entre 20% et 30% des billets disponibles en ligne. Témoin de la réussite de la communication événementielle sur le web, la salle du Barcélo, hôtel hôte de l’événement, était archicomble au minimum durant 3 soirées dont celle d’Anouar Brahem et celle de Keziah Jones. A commencer, jeudi 9 avril, par la scène jazz britannique lors de l’ouverture avec Ray Gelato, maestro du swing et maître incontesté du saxophone, en passant par l’authentique scène jazz américaine représentée par Charles Lloyd, génie de saxophone et de flûte, un véritable monument du jazz dont la carrière a croisé celle des incontournables BB King, Keith Jarett, Don Cherry, Ornette Coleman ou encore Petrucciani. Les concerts de cette session nous ont permis de découvrir, en live, les multiples facettes que le jazz a pu prendre au fil des années. Nominé aux Grammy en 1997 et en 1999 ou encore winner du Miles Davies Award au Montréal Jazz Festival en 2006, le pianiste américain Brad Mehldau était de la partie.Quant aux amateurs d’un jazz puisant dans l’old school réinventant la new school, ils étaient gâtés avec l’humour et la sensibilité décapants du vocaliste d’exception, Kevin Mahogany. La cuisine interne de Scoop Organisation ne s’est pas contentée de cela, mais elle est partie plus loin que le jazz afin de nous faire découvrir d’autres couleurs musicales. Dans cette perspective, l’Afrique, terre d’origine de cette musique, était à l’honneur !

Remarquable participation que celle des artistes africains lors de cette 5ème édition de «Jazz à Carthage» ! «Certains américains et européens me disent que je fais de l’afro jazz alors que, non ! C’est tout simplement de la musique malienne, de la musique africaine !» déclare Oumou Sangaré lors d’une rencontre avec la presse après son concert. Accompagnée par 10 musiciens et choristes, Oumou Sangaré a ébloui un public tunisien peu familiarisé avec la culture de son propre continent et lui a fait découvrir plusieurs instruments très particuliers dans leur usage et leur spécificité sonore : la Calebasse et le Kamele N'Goni. Mais le moment le plus fort a été l’œuvre du Nigérian, Keziah Jones. «Peut être que ma musique est attachante, parce qu’avant quand je jouais dans les rues de Londres et ceux de Paris, je cherchais a attiré l’attention des gens par tous les moyens. C’est comme ça que j’ai commencé à me servir de ma guitare pas uniquement comme un instrument mélodique mais aussi en tant qu’instrument de percussion.» explique Keziah. Tirant son énergie des percussions africaines et son élan de l’usage particulier de la guitare, la musique de Keziah Jones a fait vibrer la foule lors de 2 concerts suite à l’annulation de la participation d’Ayo.

Voilà que l’inventeur du Blufunk s’est trouvé un public assoiffé de groove et à une association bien tressé entre les solos de performer de Keziah et son côté spontané du chanteur qui se met à torse nue avec la montée de chaleur dans la salle du concert.

Keziah se démarque par son attachement à ses origines africaines, et sa lutte pour l'égalité culturelle. Porteur de la négritude en musique comme le fut Sédar Senghor en poésie, Keziah s’est exprimé à ce sujet : « Toutes les mélodies et les compositions européennes ont des copyrights (droits d’auteur) et les musiciens européens et américains en prennent comptent, mais quand il s’agit des rythmes africains tout le monde peut en faire usage dans la totale légalité. C’est injuste et je pense qu’il y a un énorme travail à faire par rapport à ça.»

En première mondiale, Anouar Brahem a présenté son nouveau projet dont le disque paraîtra vers août 2009. Il y était bien entouré, dans une formation quartet installant une atmosphère plus chaude avec l’intégration de la percussion absente dans les dernières créations du grand enfant de Halfaouine. «C’est dédié à l’âme du poète palestinien Mahmoud Darwich !» confie Anouar aux quelques 1300 spectateurs. Offrant des morceaux comme "Ashiq Min Beirut ", "Raks Ala Al-Amwej ", "Tareeq Ila Djibouti " and "Ila Oyooni Rita ". Anouar Brahem Quartet venant de 4 pays différents (Tunisie, Allemagne, Suède et Liban), n’a cessé tout au long du spectacle de nous faire voyager, une destination après l’autre, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans un lieu très particulier. Ni Djibouti, ni Moyen Orient, ni même la médina de Tunis… bienvenue au nouvel univers d’Anouar Brahem… Bienvenue en Afrique, premier producteur mondial de rythme !

Thameur Mekki
Source : Tekiano

ONU:Pagaille à Genève pour la conférence sur le racisme

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La Suisse qui se fait tancer par Israël, les Européens qui ne parviennent pas à trouver une position commune, les Etats-Unis qui prennent la poudre d’escampette… Un vent de panique a soufflé durant tout le week-end sur les grandes capitales européennes.

Hier soir, l’Union européenne hésitait encore entre un boycott et une participation minimaliste. Le Canada, l’Australie, l’Italie, l’Allemagne et les Pays-Bas s’abstiennent, car ils redoutent que la réunion ne soit dominée par des positions hostiles à l’Etat juif. La France, la Grande-Bretagne et la Belgique ont par contre exprimé leur intention de venir à Genève, alors que d’autres pays européens continuaient de tergiverser.

La conférence sur le racisme, qui s’ouvre ce matin à Genève, sent le soufre. L’accord arraché vendredi soir n’a pas tenu. Même «nettoyé» de son passage controversé sur la diffamation des religions, le projet de texte soumis à discussion à partir d’aujourd’hui recèle trop de pièges aux yeux des Européens.

La venue du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a en outre changé la portée de cette conférence. Les plus optimistes y voyaient une occasion de réconcilier Occidentaux et pays musulmans sur la question des droits de l’homme. C’était sans compter le goût prononcé du président iranien pour la provocation.

Première provocation
Hier après-midi, Mahmoud Ahmadinejad a donné raison aux plus pessimistes, qui pronostiquaient un détournement de la conférence à des fins politiques et une vendetta antisémite, comme à Durban en 2001. Juste avant d’embarquer dans son avion pour Genève, le président iranien a déclaré que l’Etat hébreu était le «porte-drapeau du racisme».

En quelques secondes, l’accord arraché de haute lutte entre les Occidentaux et l’Organisation de la conférence islamique (OCI) pour évacuer la question israélo-palestinienne des débats, a volé en éclats. Comment l’ONU va-t-elle pouvoir se sortir de ce piège? Le «machin» jadis tant décrié par le général de Gaulle accouche d’un truc qui fait pâlir d’inquiétude toute la communauté internationale.

L’Iran n’a pas l’arme nucléaire mais elle est en mesure d’atomiser la diplomatie onusienne. Prise au piège depuis qu’elle a annoncé sa participation, la Suisse est contrainte à l’esquive. Micheline Calmy-Rey a indiqué hier soir qu’elle n’irait sans doute pas «elle-même» à la conférence, pour ne pas cautionner «les dérapages» qui pourraient y survenir.

La confusion règne
Ce qui devait être la grand-messe des antiracistes est en passe de devenir une énorme gabegie. Les grands perdants, ce sont évidemment les victimes des discriminations raciales, de la xénophobie et de l’intolérance, où qu’elles se trouvent à travers le monde. L'ambition du processus de Durban était d’édicter une norme, une règle, une ligne de conduite commune et universelle, dans le respect des différences de chacun. On en est loin. Très loin.

Le voile d’infamie jeté sur la conférence par les gardiens de la révolution iranienne ne saurait pourtant occulter les efforts et progrès réalisés dans l’ombre ces dernières semaines. La ligne de fracture s’est déplacée. Plusieurs pays musulmans sont revenus à des positions plus modérées sur des questions pourtant très controversées. Les divisions ont surgi au sein des blocs régionaux, entre Européens, entre Arabes et entre Africains. On est passé d’une situation de confrontation entre Occidentaux et musulmans à une situation de confusion.

Source : 24heures.ch

dimanche 19 avril 2009

Création publicitaire en Tunisie, "Lakhdar" remporte le prix spécial

Les "meilleures campagnes publicitaires tunisiennes de l’année" ont été récompensées vendredi 17 avril 2009 à Tunis lors d’une soirée ayant rassemblé la communauté de la communication (agences de communication, annonceurs, marketeurs, journalistes), et en présence de la championne de Rallye, Hend Chaouch.

Après la diffusion d’un spot publicitaire de prosdelacom produit par l’agence de production CGS spécialisée en création 3D, et une vidéo présentant les membres du jury de cette première édition des Pros d’Or, avec des séquences de la journée de délibération qui s’est tenue le mercredi 8 avril au Golden Tulip, ce fut le tour de l’annonce des gagnants.

Ainsi, le couple Label SFBT a obtenu le premier prix pour la campagne 50 ans de Boga dans la catégorie ‘’Boisson et Eaux’’.

Le prix de la meilleure campagne Internet a été remporté par le guépard de Planet, un spot qui a eu des taux de mémorisation importants selon les enquêtes Sigma conseil, et l’agence Fortune Promoseven .

Le prix du secteur ‘’Télécommunication’’ est revenu à la dernière campagne Corporate de Tunisie Telecom, «Ensemble, on avance» de Tunisie Telecom et Karoui&Karoui.

Vitalait Label, avec la campagne «Brassé» a été le lauréat de la catégorie ‘’Produits laitiers’’ présenté par Jeune Afrique.

Steve Lane, directeur du festival de Dubaï Lynx a remis le prix remporté par Mindshare Label lors de la session 2009 du festival de Dubai pour la campagne weld ettalyena de l’Epi d’or.

La campagne de l’Espérance Sportive de Tunis, signée Fortune Promoseven, obtient le prix de la catégorie ‘’Divers’’.

Quant à la catégorie ‘’Banques et Finance’’, le trophée est revenu à Panorama Affilate Y&R pour une publicité UBCI basée sur un personnage de cartoon.

La campagne de Duo, conçue par le couple ICT/ Pixel one, a remporté le prix de la meilleure campagne dans la catégorie Chocolat et Biscuits.

Dans la catégorie ‘’Hygiène et Beauté’’, c’est la campagne d’affichage urbain de Skip, orchestrée par l’agence Fortune Promoseven. Une campagne conçue en Tunisie et reprise par le groupe Unilever à l’international.

Côté ‘’Transport et Automobile’’, c’est Ford Label qui a remporté le premier prix pour sa campagne Ranger avec Sofiène Chaari.

Le prix dans la catégorie ‘’Pâtes et Farine’’ a été octroyé à la Rose blanche/ Unik pour le sitcom «el 3icha makrouna 2».

Le jury a également décidé d’octroyer un prix spécial au CNTS pour la campagne du sang qui a été conçu à titre gracieux par MMC DDB : ce prix est une récompense des actions de communications citoyennes et sociales.

Enfin, Khaled Aouij, fondateur de Prosdelacom, a remis le prix spécial du jury à la campagne «lakhdhar» de Duo.

Source: (Communiqué)

samedi 18 avril 2009

Dar Assabah, Sakher El Materi acquiert 70pc du capital

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M.Mohamed Fahd Sakher El Materi, président de « Princesse Groupe » vient de concrétiser l’acquisition d’une participation majoritaire portant sur 70pc du capital de la « Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de diffusion et de publicité - Dar Assabah ».

L’acquisition du journal tunisien s’est faite en deux blocs proposés à la vente par une partie des actionnaires. Les détenteurs du bloc restant ont exprimé à M. Materi le souhait de céder leurs parts dans les mêmes conditions, et l’opération est en cours de finalisation.

A cette occasion, M.Mohamed Fahd Sakher El Materi a fait la déclaration suivante :
« Je voudrais saisir cette occasion pour rendre d’abord un grand hommage au fondateur d’Assabah feu Habib Cheikhrouhou qui a marqué de son sceau l’évolution de ce journal. Je voudrais ensuite souligner que sa conception de l’indépendance de ce journal et des autres publications demeurera pour nous une source d’inspiration pour le présent comme pour le futur ».

« En ces temps où, dans le monde, les médias écrits sont poussés aux concentrations et à s’adosser à de grands groupes économiques pour survivre, je tiens à dire clairement que je suis là pour donner au groupe Assabah/Le Temps les moyens de l’ambition qui devrait être la sienne et d’assurer sa pérennité.

Notre but commun sera la quête de la vérité et la contribution au climat démocratique civilisé dans notre pays. Pour cela, il nous fallait enrichir le pluralisme médiatique tunisien avec un Groupe Assabah/Le Temps plus solide, capable de s’adapter aux progrès technologiques et de se diversifier, plus ouvert sur la jeunesse, plus axé sur les problématiques de notre époque et plus accessible à l’ensemble du pays et à son voisinage.

Je tiens aussi à rendre hommage à l’ensemble du personnel, et parmi eux les journalistes. Comme eux, je suis conscient que le développement du groupe implique l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, meilleurs garants pour renforcer leur indépendance et pour davantage de professionnalisme et d’excellence ».

Source : TAP

La BAD prête 250 millions de dollars à la Tunisie

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La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé l'octroi à la Tunisie d'un prêt de 250 millions de dollars, soit plus de 190 millions d'euros, afin de stimuler la croissance du pays, a annoncé la BAD vendredi.

En raison de l'impact de la crise financière et économique mondiale, la Tunisie a revu à la baisse la projection de son taux de croissance pour 2009. Il a été ramené à 4,5%, contre 5% prévus initialement.

Selon un communiqué de la banque dont le siège "provisoire" se trouve à Tunis, le prêt vient appuyer un programme économique du gouvernement tunisien destiné à la réduction des coûts de transaction, au renforcement de l'intégration commerciale et au financement des entreprises. Ce programme tend à atténuer les effets de la crise, contribuer au maintien de la stabilité macroéconomique et favoriser une meilleure intégration dans l'économie mondiale.

Ce faisant, il consolide trois précédents programmes d'appui à la compétitivité mis en oeuvre sur la période 1999-2007 dans le but de renforcer la compétitivité de l'économie tunisienne par un accompagnement de son processus de libre-échange avec l'Union européenne.

Le ministre tunisien des Finances Rachid Kéchiche souligne que le recul de croissance attendu aura pour conséquences une baisse des ressources fiscales et une aggravation du déficit budgétaire. AP

Téléchargement illégal: Quand le bateau coule

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La justice suédoise a lourdement condamné les quatre principaux responsables du site de téléchargement illégal "The Pirate Bay", l'un des plus importants au monde. Ils devraient faire appel.

C'est par le service de microblogging Twitter que la nouvelle est tombée, sur le compte de Peter Sunde, l'un des fondateurs de The Pirate Bay , un site suédois de téléchargement illégal parmi les plus importants au monde : les quatre principaux responsables de la plateforme ont été reconnus coupables vendredi d'atteinte à la loi sur le copyright.

Au terme d'un long procès qui a pris valeur de symbole pour l'industrie du contenu, ils écopent tous les quatre d'un an de prison ferme. Une peine plutôt lourde, conforme aux réquisitions du procureur.

«Restez calmes, rien ne va arriver à The Pirate Bay, à nous personnellement ou au partage de fichiers», écrivait Sunde jeudi soir. « C'est juste un théâtre pour les médias», expliquait-il sur son compte Twitter.

Outre leur peine de prison, Gottfrid Svartholm, 24 ans, Peter Sunde, 30 ans, Fredrik Neij, 30 ans, les trois fondateurs, et Carl Lundstrom, 48 ans, qui avait investi de l'argent dans le site, devront également verser 30 millions de couronnes suédoises (2,7 millions d'euros) à une série de majors parmi lesquelles Warner Bros, Sony Music Entertainment, EMI ou Colombia Pictures. Cette somme correspond à un tiers de ce que ces groupes demandaient.

Les fondateurs de The Pirate Bay devraient faire appel du verdict, qui sonne comme une victoire symbolique dans la lutte que mène l'industrie des contenus contre le piratage.

La Cour a en effet retenu un argument essentiel : le site faisait, selon l'accusation, jusqu'à 1,2 million de dollars de bénéfices annuels. Pour le procureur, il s'agissait donc d'un business et pas d'une entreprise philanthropique. La défense, elle, plaidait que The Pirate Bay était avant tout un moteur de recherche, qui n'avait pas à être incriminé pour les liens qu'il proposait vers des fichiers piratés.

Fondé en 2003, The Pirate Bay compte à peu près 22 millions d'utilisateurs dans le monde. Le site n'héberge aucun contenu illégal, mais permet de rechercher sur des centaines de serveurs des fichiers piratés à télécharger au moyen de la technologie Bittorrent.

vendredi 17 avril 2009

Jazz à Carthage : Ayo reporte, Keziah remporte

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Ayo ne sera pas sur la scène de «Jazz à Carthage by Tunisiana» lors de la soirée du jeudi 16 avril 2009. Son concert à guichets fermés est reporté. Après avoir mis le feu à la salle du Barcelo, mercredi 15 avril, Keziah Jones, l’autre star nigériane a assuré une deuxième soirée consécutive pour remplacer sa compatriote.

«Ayo est contrainte de rester chez elle en Allemagne, l’avion pouvant constituer selon ses médecins un danger pour ses tympans et compromettre ainsi irrémédiablement sa voix». C’est en tout cas ce qui ressort d’un communiqué publié mercredi 15 avril par Scoop Organisation. Suite à cette maladie contractée en Australie, Ayo a annulé d’autres dates, à l’image de son rendez-vous avec le public tunisois, tel qu’un concert prévu à Casablanca le 17 avril.

Quant à la première partie du concert du 16 avril consacrée à l’incontournable bluesman américain, Kevin Mahogany, elle a été maintenue et elle a eu lieu comme prévu dans le programme. Keziah Jones a accepté de donner un deuxième concert en solo acoustique avec un répertoire différent de celui qui a enflammé l’ambiance lors du concert du mercredi 15 avril. Ce dernier ne sera pas accompagné par les rythmes emportant de son batteur Michaël Desir et le groove de son bassiste Stéphane Castry. Amateurs et passionnés de l’acoustique auront droit à un show moins noisy que celui du 15 avril. Quant à la sensualité, elle est garantie par Keziah Jones alternant dans son jeu mélodies rythmiques et solos époustouflants ce qui lui a valu le surnom du «Jimmy Hendrix nigérian» ou «le Jimmy Hendrix des temps modernes». «C’est vraiment flatteur de me surnommer ainsi mais il y a un seul Jimmy Hendrix, UN SEUL !», déclare Keziah Jones lors d’une rencontre avec la presse qui s’est tenue juste après son concert du mercredi 15 avril. Dans le même communiqué publié par Scoop Organisation le 15 avril, il est noté que le concert d’Ayo a été «reporté à une date ultérieure». Comme il a été annoncé par le comité d’organisation que les billets du concert de 16 avril de Kevin Mahogany et Keziah Jones ont été mis à disposition au Barcelo.

Quant à ceux qui souhaitent être remboursés, le comité d’organisation nous a informé qu’une permanence sera assurée au Box Jazz à Carthage au Barcelo Hotel à Gammarth les 24 et 25 avril de 10h à 19h. Dommage pour les fans d’Ayo qui allaient découvrir son nouvel album, «Gravity At Last» en live ! «At Last (enfin), signifie surtout que je suis aujourd’hui plus sereine, plus en paix avec moi-même. Je me sens plus forte désormais, et je laisse le passé derrière moi.» déclare Ayo. Un album à la limite de l’inconnu par le public tunisien qui a trop apprécié le premier, «Joyful». Avec ce premier opus, elle conquiert le cœur du public par sa voix magnétique et chaude. Et l’énorme tube “Down On My Knees”, propulsera son premier album « Joyful » jusqu’à l’exploit : plus de 450.000 disques vendus en France plus de 30 semaines dans le Top 20 des meilleures ventes, de multiples concerts, dont 5 complets à l’Olympia, qui donneront lieu à un DVD, « Live At The Olympia », certifié platine à son tour. Nommée aux Victoires de la musique en 2007, catégorie "Artiste féminine de l’année", et meilleur clip pour “Down On My Knees”, tout réussit à la jeune femme, qui transmettra sa joie de vivre par delà les frontières, et sortira son album «Joyful» dans 40 pays.

Thameur Mekki
Source: tekiano.com

lundi 13 avril 2009

Dailymotion et Youtube peinent à gagner de l'argent

dailymotion

Les plates-formes de vidéos en ligne luttent encore pour atteindre la rentabilité. La Tribune a ainsi révélé, vendredi 10 avril, que Dailymotion cherchait à lever des fonds en 2009. Quelques jours auparavant, une note du Crédit suisse prédisait que Youtube pourrait faire face à des pertes de 470 millions de dollars en 2009.

Si les sites de vidéos en ligne rencontrent un succès d'audience certain, avec 100 millions de visiteurs uniques par mois revendiqués pour Youtube et 40 millions pour Dailymotion, ils peinent encore à le rentabiliser. Avec plusieurs millions d'euros de pertes pour dix millions de chiffre d'affaires en 2008, Dailymotion serait bientôt à court de trésorerie. En 2007, le site avait levé 25 millions d'euros de capital.

Selon La Tribune, le site français devrait atteindre un chiffre d'affaires de "17 à 20 millions d'euros" pour espérer atteindre l'équilibre. Un chiffre que refuse de confirmer Martin Rogard, directeur France de l'entreprise, tout comme d'éventuelles négociations avec Orange et TF1 pour souscrire à cette levée de fonds.

"Dailymotion cherche naturellement des fonds pour faire face à l'absence d'équilibre du site", explique-t-il, mais il se veut toutefois confiant : "Malgré la crise, nous connaissons un très bon début d'année 2009, même si nous n'avons pas réussi à atteindre l'équilibre en janvier comme espéré." Il refuse de fixer une échéance pour les premiers bénéfices.

FRAIS DE BANDE PASSANTE ET MENACES DE PROCÈS


Les difficultés des plates-formes de vidéo proviendraient des énormes coûts de bande passante nécessaire pour diffuser les vidéos. Selon la note du Crédit suisse, Youtube doit ainsi consacrer 51 % de son budget de fonctionnement à ce poste de dépense. Une analyse que critique Dailymotion, pour qui les "coûts de bande passante sont largement surestimés, ils représentent moins que ceux de notre masse salariale".

Mais les sites doivent également faire face à des prétentions financières toujours plus importantes des ayants droit. Ainsi, Youtube a dû retirer récemment de ses serveurs plusieurs clips musicaux en Allemagne et au Royaume-Uni, faute d'accord avec les sociétés de droit d'auteur. En France, la Sacem menace de suivre la même voie si un accord n'est pas rapidement trouvé.

Pour tenter de pacifier ses relations avec les producteurs de contenu, le site américain semble adopter une nouvelle stratégie. Il a annoncé, jeudi 9 avril, la signature d'un accord avec Universal Music Group pour la création d'une nouvelle plate-forme, Vevo, spécialement dédiée aux contenus du producteur. Les revenus publicitaires seront partagés entre les deux entreprises. De son côté, Dailymotion semble moins touché par les conflits avec les ayants droit. Mais le site a tout de même dû faire face à une menace de plainte de TF1, qui lui réclamait près de 40 millions d'euros en 2008. Le site assure avoir "mis tous les moyens" pour supprimer les contenus piratés.

Mais il n'est pas sûr que les deux plates-formes cherchent à atteindre la rentabilité aussi rapidement l'une que l'autre. Un responsable de Youtube n'a pas hésité à affirmer à Zdnet que son entreprise "ne cherchait pas à monétiser tout et n'importe quoi". En France, le site ne place ainsi pas de publicité sur les clips musicaux. Alors que Dailymotion s'essaie depuis longtemps à l'insertion de publicité dans ses contenus, son concurrent américain semble privilégier d'abord l'accroissement de son audience. Leader sur le marché, adossé au géant de l'Internet qu'est Google, il peut en effet se permettre de perdre encore longtemps de l'argent. Le temps, peut-être, d'écraser ses concurrents.


Source: Le Monde.fr

dimanche 12 avril 2009

Thaïlande : Des scènes dignes d’une révolution

Thailande violence
Dans la capitale thaïlandaise dimanche, des manifestants de l’opposition, surnommés les “chemises rouges”, se sont emparés d’au moins un char de l’armée. Le Premier ministre a menacé de recourir à la force, mais les militaires déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Bangkok se sont plutôt montrés passifs jusque-là.

En revanche, les militants de l’opposition se sont aussi déchaînés, avec tout ce qu’ils avaient sous la main, sur une voiture officielle. Ils pensaient que le chef du gouvernement thaïlandais se trouvait dans le véhicule mais ce n‘était pas le cas.

Dans le même temps, le bâtiment du ministère de l’Intérieur à Bangkok était pris de force, et des tirs étaient entendus dans le quartier. L‘état d’urgence décrété par le Premier ministre dans la capitale ne semble donc pas freiner les “chemises rouges”, partisans de l’ex-chef du gouvernement en exil Thaksin Shinawatra. Les violences de la journée ont fait au moins six blessés. Et dimanche soir dans Bangkok, les opposants ont encore érigé des barricades et se sont massés devant le siège du gouvernement. Ils y campent depuis le 26 mars.

La Thaïlande sort d’un week-end chaotique. Et le pays risque de battre son propre record, de quatre changements de Premier ministre durant les quinze derniers mois.

Source: Euronews.net

samedi 11 avril 2009

Tunisie : Magic Touch du BlackBerry

blackberry

Tunisie Télécom, Tunisiana, et même TopNet s’intéressent au BlackBerry. Et pour cause. Cet appareil suscite bien des convoitises en Tunisie. Et voilà que la marque se lance dans le tactile !

L’opérateur Tunisie Télécom à lancé, depuis le 20 mars dernier, les solutions commerciales du BlackBerry, désormais disponible sur le marché national. A son tour, Tunisiana envisage la commercialisation prochaine de ces smartphones. Et voilà que même nos FAIs s’y mettent. Puisque Topnet a annoncé dans une conférence de presse, qu’elle développera sous peu des solutions internet spécialement conçues, pour les BlackBerry distribués par Tunisie Télécom. Autant dire que les amateurs tunisiens de l’appareil se bousculent au portillon. Et pour cause. Il s’agit là d’un des leaders de solutions mobiles professionnelles. Plus de 21 millions d’utilisateurs de par le monde l’ont adopté. Il est même le Smartphone préféré du président américain Barak Obama. Le leader US en est même devenu tellement accro que ses services de sécurité lui ont demandé de l’abandonner. Top Secret oblige ! Et voilà que la marque n’en finit pas de pousser ses pions dans le petit jeu de la séduction, et du marketing !

Version tactile!

Le BlackBerry Storm, dernier né de Research In Motion (RIM), joue désormais la carte de l’écran tactile. En effet, la firme canadienne a bien été obligée de s’adapter aux tendances du marché actuel, tourné vers tout ce qui s’apparente à l’interface tactile.

Ainsi, le nouveau smartphone de RIM adopte un écran 100% tactile, pour le plus grand plaisir des inconditionnel s du « push to mail » (technologie spécifique aux BlackBerry, qui consiste à envoyer et à recevoir des mails en temps réel, sans se connecter à un serveur).

Possédant un clavier tactile hyper réactif, il donne la réelle impression d’appuyer sur de vraies touches. Son écran large de 65 000 couleurs et de 8.2 cm de diagonale, permet une navigation aisée sur le net. Et fait extrêmement important : l’interface utilisateur est élégante et surtout bien pensée.

Son processeur tourne à 528 Mhz avec 1024 Mo de mémoire flash. Il est également agrémenté d’un emplacement pour cartes micro SD. De plus, il est équipé d’une caméra de 3.2 méga pixels et d’un GPS. Les fonctionnalités multimédia sont, quant à elles, bien exploitées: en effet, à l’instar de l’iPhone, on peut faire défiler des photos du doigt, les redimensionner, zoomer….

Autre point fort, la qualité du son qui est excellente. On pourra de la sorte, visionner un film sans aucun problème. Concernant son autonomie, elle avoisine les 6h en mode communication et 36h en mode veille. Seul bémol : l’absence de wifi qui s’avère indispensable de nos jours.

Espérons qu’on puisse bientôt profiter de ce dernier modèle en Tunisie, étant donné que cette marque tend à se développer assez rapidement.


S.B.N
Source : tekiano.com

vendredi 10 avril 2009

Grand Prix de la publicité : le jury rend son verdict

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Le jury de la première édition des Pros d’Or, le grand concours de la publicité en Tunisie, s’est réuni jeudi 9 avril pour ses délibérations.
Son travail a porté sur le jugement des campagnes présentées par les agences et annonceurs. Le travail présente la diversité des campagnes et du paysage média en Tunisie.
Au total 65 campagnes dans 10 catégories ont été passées en revue.
A chaque question posée, les membres ont pris le temps pour discuter chaque point soulevé.


Les débats ont été riches vu la différence des profils des membres du jury : Créa, annonceurs et académiciens.
On regrettera cependant l’absence de tout représentant des médias dans ce jury : ni radio, ni télévision, ni presse. On notera aussi l’absence d’un ou de représentants des consommateurs, véritables destinataires de toutes ces campagnes de pub.
Un grand nombre de représentants d’agences de pub figure cependant parmi les membres, ce qui donne une idée sur la haute qualité et le professionnalisme des échanges. Les campagnes gagnantes n’auront certainement pas démérité.
Le jury a décidé de designer la campagne de l'année via le calcul des meilleurs scores toutes catégories confondues.
Son verdict ne sera cependant pas rendu public avant le vendredi 17 avril, date de la soirée des Pros d’Or qui aura lieu à la salle de cinéma Le Colisée à Tunis.

Source: businessnews

mercredi 8 avril 2009

Une réplique du séisme fait un mort dans les Abruzzes

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L'AQUILA, Italie (Reuters) - Une nouvelle réplique a fait un mort mardi soir dans le centre de l'Italie, touché la veille par un violent séisme qui a fait plus de 200 tués, rapporte l'agence de presse Ansa.

Cette réplique, de 5,6 degrés de magnitude, selon l'institut américain de veille géologique, est la plus puissante depuis la secousse de lundi, évaluée entre 5,8 et 6,3 degrés. Plusieurs édifices fragilisés se sont effondrés à L'Aquila, rapportent des témoins.

La secousse, qui a eu lieu à 19h48 locales, a été ressentie sur l'ensemble de la zone centrale du pays, y compris à Rome, la capitale, où les meubles ont bougé dans les appartements des étages supérieurs des immeubles, toujours selon des témoins.

Une première réplique importante en fin de matinée avait compliqué la tâche des secours dans les Abruzzes. On ignore si la dernière secousse a fait de nouveaux dégâts.

mardi 7 avril 2009

L'art en déclin ?

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Force est de constater que l'art en Tunisie est en baisse constante. Cela est il du à la multiplication des galeries, des films et des concerts ? Ou est ce la faute à certains vétérans qui n'ont pas su faire passer le flambeau ?

1. La musique :

Même si la scène tunisienne regorge de groupes et d'artistes bourrés de talent, il est triste de constater que le nombre de ces acteurs croie alors que la qualité, elle, est restée au même niveau, pour ne pas dire qu'elle a baissé.

Certains styles jouissent d'une qualité supérieur, à savoir la musique électronique, le reggae pour ne citer que celle ci. La question qui se pose c'est : pourquoi le metal ou d'autres musiques plus "populaires" ne jouissent pas d'une aussi grande qualité ?

Le problème fondamental c'est la recherche de la notoriété. Cette quête incessante de reconnaissance, de célébrité et de gain ronge la musique comme une gangrène et fait que les "artistes" ne cherchent plus à faire de la qualité. Ce qui importe à ces Hemrit en herbe c'est se faire connaître et se remplir les poches. Narcissisme et bénéfices sont donc les maîtres mots de certains groupes et certains artistes tunisiens.

La scène électronique, quand à elle, n'est pas connue en Tunisie, rares sont les festivals qui lui sont dédiés et les influencent viennent toutes de l'étranger (USA, France, Liban, Angleterre...).

Le fait que personne en Tunisie n'ai de main mise sur cette musique en préserve l'intégrité et permet aux Djs de travailler en toute liberté. De plus, ils sont tenus de faire de la bonne musique car ils ont pour rôle d'introduire cette mouvance dans un pays encore attaché aux musiques consommées et consommables.

Mais il va sans dire qu'il ya d'excellents artistes tunisiens qui font du metal, du rock, et autres styles en vogue. Mais est-ce eux que l'ont voit lors des festivals comme le festival de la guitare, le festival accord ou autres festivals 100% rock... on se demande parfois si c'est le rock qui est l'honneur ou si c'est une certaine école qui nous fait une démonstration de ces poulains.

Il faudrait donc apprendre à nos jeunes l'amour de la musique avant de leur apprendre à en faire, il faut faire en sorte que la concurrence entre les groupes et les organisateurs les pousse à avancer et à se surpasser au lieu de se mettre des bâtons dans les roues. Leur inculquer la noblesse de l'art qu'ils exercent et non pas la bassaisse de certains "pédagogues".

1. Le cinéma :

Des festivals comme "hammam laghzez" ou celui de Kélibia permettent à de jeunes artistes de projeter leurs projets sur les toiles immaculées. C'est une aubaine crieront certains ! C'est certes une occasion en or pour ces amateurs de montrer au public ce qu’ils peuvent faire avec les moyens du bord. Certains économisent pour acheter du matériels, certains autres en louent alors que d'autres empruntent à droite et à gauche. Ce manque de moyen n'handicape pas ces jeunes avides d'expression. Mais le fait est que ceux qui reçoivent des subventions, ceux qui ont des budgets font du cinéma de contoir. Pour ne citer qu'eux, Cinecitta et Thalathoun sont 2 flops immenses en matière de cinéma. Il est possible que le grand public ait aimé mais est ce que les feuilletons ramadanesques ne suffisent pas à ce grand public ? Est ce que l'on ne sortira jamais de ces productions au ras des pâquerettes sous prétexte que le public aime ? Auront nous un jour, un film par an qui soit vraiment de qualité ? Je n'ai malheureusement pas la réponse, et vous non plus je suppose. Ce n'est pas à Jaziri ou à Letaief qu'il faut donner les subvenions, il faut les donner à ceux qui feront honneur à leur pays quand des étrangers regarderont leurs films, à ceux qui feront passer un message, un vrai au public tunisien. Le tunisien est loin d'être bête, il est loin d'être passif, il attend juste qu'on lui ouvre certains horizons, qu'on lui donne de l'air frais, au lieu de cette puanteur qu'on lui sert à tord et à travers.

1. La peinture :

Les galeries ne cessent de pulluler et certaines portent des noms d'une absurdité consternante. Mais le mal n'est pas la ! Les galeries sont nombreuses, les "artistes" aussi mais les œuvres sont d'une médiocrité frisant l'atteinte aux mœurs. Les vieux de la vieille restent attachés aux portes de sidi bou said à son mausolée, à son café des nattes, au machmoum, au hammam. Si ce n'est ça c'est les chevaux, les twareg, les chameux et le désert, à croire que notre pays se résume à ça.

De son coté, la nouvelle génération veut créer l'alternative et tombe dans le burlesque. Des "œuvres" dites abstraites dont on devrait faire abstraction, des peintures à l'huile de vidange, des photographies dignes des photos de vacances ratés... et met tout ça sur le dos de certains courants artistiques. "Moi je fais de l'art abstrait ... vous ne pouvez pas comprendre." Il suffit donc de s'habiller comme un sac, d'avoir une attitude "peace and love" porter un cache col en plein été et prétendre être incompris pour être artiste ? NON je pense qu'être artiste nécessite certaines autres facultés comme le talent par exemple. Ces jeunes dont il est question n'ont pris que la couche superficielle du stéréotype d'artiste c'est vous dire leur profondeur. Tenue vestimentaire adéquate, liberté sexuelle, amour de l'alcool et autres substances (indispensable, d'après eux, à la création) et refus des autres sont les maitres mots. Le plus triste c'est qu'ils finissent par y croire et en deviennent hautains.

Mais il est clair que des artistes, jeunes et moins jeunes, sont doté d'un talent inouï et qu'ils méritent leur statut d'artiste. Leurs œuvres par d'elle même et ne nous pousse pas à chercher plus loin dans leur personnalité. Quand un artiste est compétent on ne cherche pas à connaître sa personnalité, mais quand il est n'a aucun talent, on s'attarde sur lui guettant une bribe d'intérêt qu'il pourrait susciter.

Je ne chante pas le requiem de l'art en Tunisie, loin de là. Le but de ces réflexions est de faire bouger certains pour qu'ils s'améliorent, ouvrir les yeux de mes contemporains sur le coté bancal de l'art en Tunisie (le coté solide, ils pourront le voir dans les autres médias) et de demander très gentiment à certains d'arrêter de saboter leurs concurrents qui essayent tant bien que mal de développer la scène tunisienne et à donner une meilleur image de notre pays que celle que d'autres lui ont donné.

Azyz.b

samedi 4 avril 2009

Cinéma: Les Anges de Satan d’Ahmed Boulane

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C’est une production de 2007 à laquelle ont pris part Néjib Ayed en tant que producteur associé et quelques techniciens tunisiens connus dont le regretté Elyès Zrelli comme premier assistant réalisateur.

Le film raconte le cauchemar vécu par un groupe de jeunes casablancais passionnés de hard rock après leur arrestation pour satanisme et ébranlement de la foi musulmane. Inspirée de faits réels, cette fiction s’attaque à l’obscurantisme intégriste qui tend à s’infiltrer dans toutes les sphères de la décision politique, et appelle à un combat de tous les instants contre les ennemis de l’art et de l’expression libre. Sur le plan technique et artistique Les Anges de Satan est quasiment sans défaut mais certains acteurs nous ont semblé manquer de professionnalisme ; heureusement que ce n’étaient pas ceux qui jouaient les rôles principaux, en l’occurrence les jeunes mélomanes condamnés lesquels ont fait preuve d’une maîtrise et d’un naturel étonnants. Néanmoins, le film choque par le faux dualisme qu’il instaure entre l’intégrisme islamiste et les idéaux très flous voire déracinés que défendent les hard rockers. La liberté, à en croire le réalisateur, serait de lâcher la bride aux jeunes et de ne pas contester leur engouement pour l’imitation des comportements et des choix d’une certaine jeunesse occidentale. Pouvoir porter des boucles d’oreilles, se couvrir le corps de tatouages, se percer le nez et les lèvres, mettre des t-shirts aux motifs pas toujours innocents, coiffer ses cheveux en queue de cheval, jouer du heavy metal, se passionner pour Spider man et les bandes dessinées européennes, sont-ce les revendications les plus pressantes des jeunes marocains ou maghrébins et arabes d’une façon générale ? A moins d’interpréter cela comme une métaphore du désir de changement radical qui anime les hommes libres dans ces contrées, nous n’y voyons qu’une bénédiction à peine déguisée de la déculturation. Le film, nous dit son auteur, vise à éduquer les jeunes. Nous avons beau chercher la leçon qu’il leur inculque, elle nous a échappé. Par contre, nous avons remarqué que dans le film ce sont les parents des jeunes qui ont été convertis à la « religion » de leur progéniture, ou s’y sont résignés (prosélytisme d’un genre différent en fin de compte). Pour un peu ils se seraient mis eux aussi à jouer du hard rock, à se faire des tresses de Bob Marley et à mettre des piercings sur leurs nombrils et entre les deux fesses ! Le réalisateur s’enorgueillit du fait que le public qui a aimé son film est composé essentiellement de jeunes. Certes, mais ce n’est pas un critère suffisant pour juger de la valeur d’une œuvre cinématographique ou artistique, autrement Ahmed Boulane laisserait entendre que les moins jeunes ne savent pas ou plus apprécier les bons films ! En tout cas et pour ne pas accabler ce très sympathique metteur en scène, nous dirons que le film nous aurait emballés davantage s’il avait choisi d’autres sujets sur lesquels la polémique avec les obscurantistes est vraiment d’actualité dans les sociétés arabo-musulmanes. Et puis, le combat des organisations et partis démocrates et progressistes n’est pas au Maroc ni ailleurs dirigé contre les seuls islamistes. Les Anges de Satan le laisse croire par moments.

Qui est Ahmed Boulane ?

Né en 1956 à Salé, ce cinéaste connaît beaucoup de succès notamment auprès des jeunes pour son audace critique. Il en est aujourd’hui à son troisième long métrage, les deux autres sont Ali, Rabea et les autres et Voyage dans le passé. Les Anges de Satan a réalisé plus de 120.000 entrées au Maroc et les films qui l’ont précédé ont remporté plusieurs récompenses nationales et internationales.

Bref entretien avec A. Boulane

Nous avons eu avec cet aimable réalisateur un bref entretien juste avant la projection de son film. Nous en rapportons ces extraits : « Mon film a remporté du succès auprès des jeunes parce qu’il se rapproche le plus possible de leurs préoccupations. D’autre part, il leur sert ce qu’ils aiment, c’est-à-dire du produit américain semblable à celui dont ils raffolent. Le rythme virevoltant de certaines scènes du film et la vie truculente qui caractérise ses héros sont diamétralement opposés à la monotonie des films marocains auxquels on les a habitués. Ce n’est pas que nous ne cherchions qu’à complaire à ce public, non ! Nous voulons l’éduquer aussi. Cependant, nous ne devons pas en tant qu’adultes exiger des jeunes qu’ils nous ressemblent en tout. Il faut trouver entre eux et nous des points de rencontre, un terrain d’entente. C’est un peu le message de mon film sur ce point. »

Badreddine BEN HENDA
Source : Le Temps

Spots publicitaires : à consommer avec modération

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L’obésité est devenue un problème de santé public. Ce fléau touche de plus en plus les jeunes et les adolescents, entraînant des maladies émergentes et des complications métaboliques. La publicité rend-elle obèse? Quelles sont ses limites ?

Tel est l’intitulé de la table ronde qui s’est tenue récemment à Tunis, à l’initiative de l’Institut national de nutrition et dont l’objectif est surtout l’éducation et la prise en charge hygiéno-diététique. Comment manger sain surtout en présence de l’industrialisme de l’alimentation. Le but de cette table ronde est, selon les conférenciers, de passer un message éducatif pour opter pour un mode nutritionnel sain et l’hygiène de vie d’une façon générale. Une étude effectuée fin mars a eu pour objectif d’étudier l’impact de l’obésité en Tunisie. «L’institut tiendra compte des résultats de l’enquête dans la lutte contre l’obésité», ont indiqué les intervenants, Pr Leïla Alouène de l’Ecole supérieure et technique de la santé et Mme Sabeh Mahmoudi, maître assistante à l’Institut de presse et des sciences de l’information, en présence de Mme Latifa Beltaïfa, nutritionniste, et Amel Naïja, docteur en communication.

Dans sa communication intitulée «Education nutritionnelle et publicité : quelle cohabitation?», Mme Alouène a indiqué que l’institut a effectué, tout récemment, une étude qui s’est intéressée aux loisirs des Tunisiens. «Cette étude a démontré que les jeunes passent 120 minutes par jour devant la TV contre 7 pour les activités sportives et 3 pour la lecture. Ce qui est préoccupant, c’est que la TV conditionne nos vies et a pris un rôle de socialisation. L’enfant se réfère à tout ce qu’il voit», a indiqué l’oratrice.

La publicité est une stratégie d’incitation à la consommation. «Désormais, on assiste à la notion : l’enfant est roi; les publicitaires font tout pour l’influencer», a-t-elle ajouté. Lorsqu’il s’agit d’obésité, tout le monde montre la publicité du doigt. Etre sédentaire, c’est passer 50 minutes devant la TV. «En Tunisie, il y a de plus en plus de publicité alimentaire. Il y a, en outre, déstructuration des pubs». D’après une étude, «70% des enfants ont essayé une fois le produit vu à la TV, ils ont augmenté leur consommation, surtout les chocolats, les yaourts enrichis de sucre et de crème fraîche, les sodas, ils ont même testé le couscous et les pâtes», souligne Mme Alouène. En France, c’est la publicité qui incite les enfants à manger. Les produits nutritionnels ne représentent que 13% de la fameuse pyramide alimentaire de la publicité. C’est le déséquilibre du podium. Il n’y a pas que le problème de la publicité, il faut en outre changer toute l’hygiène de vie. Comment faire confiance à la diététique qui évolue sans cesse ? Il faudrait communiquer sur le plaisir de manger et développer la culture de bonne bouffe car, lorsqu’on parle d’alimentation, il y a un risque de blocage. La publicité est là, et nous sommes bien, a martelé l’oratrice. Et d’ajouter : «Il faut trouver le juste milieu en surveillant le poids et le marketing. Il ne faut pas culpabiliser la publicité car c’est une incitation à la consommation. Il n’y a aucune réglementation au niveau de l’Institut national de la consommation».

Il va falloir mettre en place des règles de conduite. Il faut en outre qu’il y ait des études et des statistiques fiables pour promouvoir l’exercice physique, a indiqué l’assistance qui a mis l’accent sur les complications de l’obésité et les maladies chroniques qu’elle engendre comme l’hypertension artérielle. Des recommandations issues de cette table ronde s’articulent autour de la mise en place de cultures. Il faut réfléchir à une contre influence en mettant des mécanismes régulateurs. Il faut que l’institut joue un rôle de leader et pense à une stratégie de prévention qui ne peut se réaliser que par une volonté politique.
Source : La Presse

Abu Dhabi National Energy Company envisage d’investir en Tunisie

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Après Dubaï, voici Abu Dhabi. Importante destination pour les investissements directs étrangers, ciblée depuis près de deux ans par un grand nombre d’investisseurs du Golfe, d’une façon générale, et des Emirats Arabes Unis, en particulier, la Tunisie intéresse aujourd’hui un important opérateur du secteur de l’énergie venant de ce pays, et plus précisément de l’Emirat d’Abu Dhabi.

Il s’agit en l’occurrence d’Abu Dhabi National Energy Company –baptisée «Taqa»- qui, selon le journal émirati «Khaleej Times», envisage d’investir 2,5 milliards au cours des quatre prochaines années dans trois centrales électriques, en Tunisie et au Maroc.

En Tunisie, Taqa est dans la course pour l’octroi du projet de construction d’une centrale électrique à cycle combiné d’une capacité de 350 à 500 mégawatts, à Bizerte, sur la base du «BOO» (Build, Own, and Operate).

Ce qui veut dire que la société sélectionnée par l’appel d’offres en cours «devra concevoir, financer, construire, posséder en toute propriété, exploiter et assurer la maintenance de la Centrale» dont la production sera cédée à la STEG en exclusivité.

Au Maroc, Abu Dhabi National Energy Company s’apprête à signer un accord avec le gouvernement chérifien en vue d’opérer la mise à niveau de la centrale électrique de Jorf Lasfer et à soumissionner dans l’appel d’offres pour la construction d’une centrale éolienne de 300 mégawatts à Tarfaya.

Selon Majid Iraqui, directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, la construction de ces projets débutera cette année, alors que la commercialisation est appelée à débuter respectivement en 2012 et 2013.

Alors que d’autres opérateurs aux Emirats Arabes Unis et ailleurs reportent voire annulent purement et simplement des projets, Abu Dhabi National Energy Company assure avoir suffisamment de cash pour financer les siens.

Créée en 2005, cette société, considérée comme le «navire amiral» du gouvernement d’Abu Dhabi, présente dans 41 pays avec près de 2.800 employés, figure parmi les plus importantes entreprises cotées à la Bourse d’Abu Dhabi, avec des actifs estimés à 24 milliards de dollars.

En phase de croissance, notamment à l’international, Taqa –dont le revenu en 2008 s’est établi à 4,6 milliards de dollars- a conclu le 22 mars 2009 le rachat –pour 320 millions de dollars- de 50% du portefeuille aux Caraïbes du japonais Marubeni Corporation (Marubeni), qui fait partie du consortium mené par l’américain PSEG, ayant réalisé la centrale de Radès.

Source : WebManagerCenter

La Corée du Nord retarde le lancement de son satellite

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Le lancement par la Corée du Nord de son "satellite" n'a pas eu lieu. Pyongyang semble avoir différé, samedi 4 avril, le lancement en raison de conditions météorologiques défavorables, prolongeant l'attente de la communauté internationale qui redoute un nouveau tir de missile balistique. La fenêtre quotidienne de lancement se situerait entre 11 heures et 16 heures locales (4 heures et 9 heures).

Pyongyang a annoncé fin février qu'elle allait mettre en orbite, entre samedi et mercredi, un "satellite de télécommunications" devant survoler le nord de l'archipel japonais. La région côtière du nord-est de la Corée du Nord où se trouve le site de lancement est actuellement recouverte par d'épais nuages et balayée par de fortes bourrasques de vent. Les prévisions prévoient un ciel plus dégagé pour dimanche et lundi avec des vents plus faibles. "Des vents assez forts" estimés entre 7 et 10 mètres/secondes balayaient le site de lancement nord-coréen de Musudan-ri, a indiqué le porte-parole du Centre de météorologie précisant que le ciel était "partiellement nuageux". Un expert spatial a ajouté que les conditions n'étaient "pas idéales" samedi.

Les conditions devraient s'améliorer dimanche matin, avec un vent plus faible, mais le ciel demeurera nuageux, selon la même source. Samedi matin, le gouvernement japonais a semé la confusion en annonçant le décollage de la fusée nord-coréenne, avant de se rétracter.

Paradis fiscaux : la fin du secret bancaire

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A Londres, les leaders du G20 ont en effet demandé à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de publier une liste des paradis fiscaux non-coopératifs, c'est-à-dire ceux qui, jusqu'à présent, opposaient le secret bancaire à l'administration fiscale, ou à la justice de pays tiers, lorsque ces derniers leur demandaient des informations. Le Costa-Rica, la Malaisie, les Philippines, l'Uruguay sont les quatre Etats aujourd'hui dénoncés par cette "liste noire". Une "liste grise", en outre, recense quarante autres Etats placés sous surveillance, après s'être engagés à se montrer plus coopératifs dans les mois à venir. Y figurent notamment la Suisse, la Belgique et le Luxembourg. L'OCDE et le Fonds monétaire international ont été chargés de s'assurer du respect des engagements pris par ces Etats et devront rendre un rapport lors de la prochaine réunion du G20, en septembre. Les Etats qui n'auront pas joué le jeu s'exposeront à des sanctions.

Les dirigeants du G20 ont d'ores et déjà envisagé la dénonciation des conventions fiscales nouées avec un Etat si celui-ci se montre récalcitrant. Ces conventions ont pour objectif principal d'éviter une double imposition pour les résidents ou les sociétés de ces pays, à la fois dans leur pays d'origine et dans le pays où est exercée l'activité du résident ou d'une de ses filiales. "Actuellement la convention fiscale entre la France et la Suisse est en cours de renégociation", rappelle, à titre d'exemple, Daniel Lebègue. "La France a demandé à la Suisse d'inscrire dans cette convention des articles prescrits par l'OCDE sur l'échange des informations entre administrations fiscales et de fait, la levée du secret bancaire. La Suisse s'est saisie de cette demande et va très vite devoir répondre oui ou non. Si elle répond non, elle va être étiquetée pays non-coopératif." En cas de dénonciation de cette convention fiscale, "une société suisse qui a une filiale en France supporterait l'impôt deux fois".

"RESTER ATTENTIF"

Les Etats peuvent également aller jusqu'à rompre toute relation financière avec un Etat jugé non-coopératif. "Cela revient à couper l'électricité" avec ce territoire, explique Christian Chavagneux, rédacteur en chef adjoint d'Alternatives économiques et spécialiste des paradis fiscaux. Ainsi, une multinationale ou une banque qui possède une filiale sur un territoire ne pourrait plus rapatrier ses profits ou lui faire un prêt. "C'est vraiment la sanction extrême", observe le journaliste, "avant d'en arriver là, il faudra vraiment que ce pays montre une sacrée mauvaise volonté en termes de coopération. Mais le principe est acté."

Pour Daniel Lebègue, le processus arrêté au G20 constitue "une démarche très forte, très cohérente, très solide". Avec, "au bout de la route", "la levée du secret bancaire lorsqu'il s'agit de rechercher et de sanctionner la fraude et l'évasion fiscale ou le blanchiment de capitaux issus d'activités criminelles". Néanmoins, le président de la section française de Transparence internationale invite à "rester attentif au respect des engagements pris". Christian Chavagneux, lui, est moins optimiste. "L'ère du secret bancaire n'est pas révolue", affirme-t-il, car l'accord présenté au G20 souffre de "lacunes". "Le critère retenu par l'OCDE consiste à devoir donner une information à une administration fiscale ou un juge étrangers dans la mesure où ils ont un début de preuve de fraude ou d'évasion fiscale", relève le journaliste d'Alternatives. Selon lui,"on reste très loin du principe d'échange automatique d'informations, qui permettrait au fisc ou aux juges de partir à la pêche aux infos quand ils ont simplement une suspicion, mais pas encore de preuve".

OTAN : pas d'urgence pour choisir le prochain secrétaire général

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Les Etats-Unis ont fait savoir, samedi 4 avril, qu'il n'y avait pas d'urgence à s'entendre sur le nom du prochain secrétaire général de l'OTAN, quelques heures après avoir échoué à dégager un consensus sur la candidature du premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen.

"Le président Obama est impliqué dans cette discussion et nous verrons comment elle se termine", a indiqué un responsable américain, qui a ajouté que Washington ne voyait pas d'"énorme" urgence à régler cette question samedi.

La Turquie a maintenu jusqu'au bout vendredi son veto à la candidature de Rasmussen en raison de la façon dont il a géré en 2006 l'affaire des caricatures de Mahomet, publiées à l'époque par un quotidien danois. Ankara lui reproche également de ne pas être parvenu à fermer la chaîne de télévision kurde ROJ TV, proche du Parti des travailleurs du Kurdistan, qui émet du Danemark. Le PKK est sur la liste des organisations terroristes européenne et américaine.

Le premier ministre danois bénéficie pourtant du soutien des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et de la France, mais plusieurs autres membres de l'Otan estiment en privé qu'il n'est pas le meilleur candidat à l'heure où l'Alliance atlantique cherche à réchauffer ses relations avec le monde musulman.

Tunisie : Les banques françaises restent à la traîne

Avec des parts de marché de 18%, les filiales de banques françaises occupent encore une place marginale dans le paysage bancaire tunisien.


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« Contrairement à la banque marocaine Attijariwafa Bank qui a mis toute son expertise au profit de sa filiale tunisienne, pour l’extirper d’une longue descente aux enfers, les groupes français, adjudicataires des premières privatisations bancaires en Tunisie, continuent à dormir sur leurs lauriers ». La boutade d’un actionnaire minoritaire de l’Union Internationale de Banques (UIB), filiale à 52% de la Société Générale depuis 2002, est soutenue par les chiffres. Après deux exercices déficitaires, l’ex-Banque du Sud rebaptisée Attijari Bank-Tunisie suite à sa reprise, en novembre 2005, par le consortium maroco-espagnol Attijariwafa Bank/Banco Santander, a dégagé l’an passé un bénéfice net de 38 millions de dinars (1 dinar = 0,56 euro). Durant le même exercice, les résultats nets cumulés des trois filiales de banques françaises en Tunisie n’ont pas dépassé la barre de 35 millions de dinars.


« La dégradation des fondamentaux de la banque est essentiellement due à un sous-provisionnement chronique, à une mauvaise gestion prudentielle et à des faibles synergies avec le groupe Société Générale », indique Kamel Néji.


Un autre chiffre témoigne de la place marginale qu’occupent les banques françaises dans le paysage bancaire tunisien : les filiales de la Société Générale, de la Caisse d’Epargne et de BNP Paribas détiennent des parts de marché cumulées estimées actuellement à 18%, un niveau légèrement supérieur à celui de la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), la première banque privé du pays.



Déficit chronique à l’UIB


Fortement affectée par la crise financière et les pertes enregistrées dans son activité de trading, la Société Générale continue également à connaître des déboires avec sa filiale tunisienne. L’UIB, qui avait subi l’affront de voir le cabinet Deloitte refuser de certifier ses états financiers en août 2007, en raison d’une « présentation non conforme à la réalité », n’a pas réalisé de bénéfices depuis son passage sous la coupe du groupe français. En 2008, elle a traîné un déficit de 3 millions de dinars et un taux de créances douteuses de 35%, soit le niveau le plus élevé en Tunisie. Des soudains changements de patrons, intervenus depuis 2002, rendent compte des difficultés de la banque, dont la part de marché est tombée à 8%. Le Français Bernard David, directeur délégué de la banque de détail hors France métropolitaine du groupe Société Générale, a été nommé, lors d’une assemblée générale tenue en août dernier, président du conseil d’administration de l’UIB en remplacement de la Tunisienne Alya Abdallah. La même assemblée générale a nommé le Tunisien Kamel Néji directeur général de l’UIB, responsabilité assurée depuis août 2007 par le Français Dominique Poignon, lequel avait succédé à son compatriote Philippe Amestoy.


La nouvelle équipe dirigeante de la banque n’hésite pas aujourd’hui à faire porter le chapeau à la maison mère. « La dégradation des fondamentaux de la banque est essentiellement due à un sous-provisionnement chronique, à une mauvaise gestion prudentielle et à des faibles synergies avec le groupe Société Générale », indique Kamel Néji.


Selon lui, l’augmentation du capital de la banque à 196 millions de dinars contre 106 auparavant, le lancement prochain d’une banque d’affaires et l’ouverture de 25 nouvelles agences d’ici 2012, devrait permettre à l’UIB de voir le bout de tunnel. Le business plan 2008-2012 table en effet sur un bénéfice net de 6 millions de dinars en 2009, 16 millions en 2010 et 30 millions en 2011.



Portefeuille clients peu diversifié


La Banque Tuniso-Koweïtienne (BTK), dont 60% du capital a été racheté début 2008 par le Groupe Caisse d’Epargne (GCE) pour 300 millions de dinars, a dégagé un maigre bénéfice de 7 millions de dinars en 2008, selon les statistiques de la Banque centrale de Tunisie.


Avec quatre agences basées à Tunis, la banque, dont le conseil d’administration est toujours présidé par Charles Milhaud, président démissionnaire du GCE, est d’abord victime de son réseau commercial limité. « Cet handicap nous empêche notamment de répondre aux besoins formulés par les particuliers et les PME », indique un cadre de la banque, qui prévoit l’ouverture d’une vingtaine d’agences d’ici 2012.


A l’exception du lancement d’un compte d’épargne co-développement destiné aux émigrés Tunisiens en France en avril 2008, l’établissement non coté peine également à développer des synergies avec sa maison mère.


Du côté de l’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI), filiale à hauteur de 50% du groupe BNP Paribas, une relative embellie se confirme depuis quelques années. En 2008, le bénéfice net de la banque s’est situé aux alentours de 30 millions de dinars, alors que son chiffre d’affaires a atteint 140,7 millions de dinars, en progression de 13,82% sur un an.


La banque, fondée en 1961, est également parvenue à limiter son taux de créances classé à 8% fin 2008, grâce notamment à un grand effort de recouvrement.


Seul ombre au tableau : la banque dirigée par Slaheddine Bouguerra se contente de servir de bras financier aux quelque 1300 entreprises françaises implantées en Tunisie et fait preuve d’un certain manque de réactivité sur les niches porteuses, comme les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger ou l’immobilier.



Par Walid Kéfi,(lesafriques)

jeudi 2 avril 2009

Protection du golfe de Gabès : Le CITET s’y met

golfe-gabes-environnementEntamée depuis 2003, la mission de sauvetage du golfe de Gabès se poursuit. Parmi les actions programmées en 2009, trois sessions de formation en ressources humaines encadrées par le CITET*.
La contribution du Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) consiste à renforcer les compétences des intervenants en matière d’évaluation environnementale. Trois sessions seront à cet effet réalisées pendant l’année 2009. Le programme s’inscrit dans le cadre de la réalisation et de l’exécution de la deuxième composante du projet «Protection des ressources marines et côtières du golfe de Gabès». L’objectif de cette composante relative au renforcement des ressources humaines consiste essentiellement à qualifier les différents intervenants dans le projet. Le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) assistera donc cette formation à travers la mise à la disposition des participants de moyens techniques et humains à même d’améliorer leurs compétences techniques, scientifiques et leur savoir-faire en matière de gestion de la biodiversité.
Entamée depuis 2003, le projet de protection des ressources marines et côtières du golfe de Gabès a un coût qui a été estimé à 9,8 millions de dollars, dont 6,31 millions de dollars sont financés par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).
Le projet compte au total 4 composantes. Ainsi, à côté de celle relative à la formation et au renforcement des ressources humaines les trois composantes restantes portent respectivement sur le renforcement du cadre institutionnel au niveau régional et local (1ère composante), l’acquisition de données marines de base et le suivi de la biodiversité sur les sites du projet ainsi que la mise à jour des données techniques et scientifiques requises et le suivi des indicateurs de performance pour la gestion de la biodiversité (3e composante)
La 4e composante concerne enfin l’élaboration des plans de gestion durable et participative de la biodiversité.

*CITET : Centre International des Technologies de l'Environnement de Tunis

Source: LeQuotidien

mercredi 1 avril 2009

Tunisie : l'abaissement à 18 ans de l'âge légal du vote

[caption id="attachment_178" align="alignnone" width="300" caption="Chambre des députés"]Chambre des députés[/caption]

Le parlement tunisien a adopté, lors d'une séance plénière, un projet de loi organique amendant et complétant le code électoral.

Selon le président du parlement tunisien Foued Mebazaa, ce projet de loi intervient en vue de consolider le processus démocratique pluraliste, d'élargir la participation populaire à la vie politique et de consacrer la transparence et l'intégrité de l'opération électorale.

Les nouvelles dispositions de ce projet de loi, permettent d'augmenter le nombre des sièges répartis au niveau national, lors des élections des membres du parlement, en les portant à 25%, et d'abaisser le plafond du nombre des sièges obtenus par une seule liste dans les conseils municipaux, de manière à ce qu'aucune liste n'obtienne plus de 75 % des sièges.

Ces nouveaux amendements offrent, en outre, aux partis politiques, la possibilité de mieux observer le déroulement du scrutin, à travers la réduction du nombre des bureaux de vote, en augmentant de 450 à 600, le nombre minimum d'électeurs inscrits dans chaque bureau, pour les municipalités où le nombre d'électeurs est égal ou supérieur à 7.000.

Ces amendements portent aussi sur l'abaissement à 18 ans de l'âge légal du vote, conformément aux nouvelles dispositions de l'article 20 de la Constitution et en consécration de la place privilégiée accordée à la jeunesse.

Ces nouvelles dispositions permettent aussi d'allonger les délais d'examen des recours, par le conseil constitutionnel, des résultats des élections législatives. Ainsi, le délai initial de l'examen est porté à deux semaines, contre cinq jours, actuellement. La prolongation du délai autorisée pour le président du Conseil est portée à 3 semaines, contre quinze jours, actuellement.