lundi 30 mai 2011

Le cinéma tunisien de la révolution, le projet « Babylone »

BABYLONE est un projet tunisien en cours de long-métrage documentaire, réalisé par : ismaël, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim. Il est produit par Chawki Knis et Ala Eddine Slim pour Exit Productions.

Plus de 250000 personnes d’environ une vingtaine de nationalités différentes ont traversé la frontière entre la Tunisie et la Lybie pour fuir les combats dans cette dernière. En attendant leurs rapatriements dans leurs pays respectifs, elles se sont installées dans les premiers camps de réfugiés en Tunisie, à peine quelques semaines après la première révolution de son histoire.

Le projet de documentaire « Babylone » est né du désir de trois réalisateurs et d’un producteur de partir à la rencontre des réfugiés. Ce qui a été fascinant et que le documentaire traitera est la constitution et la destruction d’une « cité » éphémère sur une nature vierge par des personnes d’origines différentes. Une micro société se créée et s’évanouit en un laps de temps réduit avec son quotidien, ses pouvoirs, ses conflits, ses joies… C’est cette société éphémère et unique que « Babylone » essaiera de filmer et d’interroger.


[Communiqué]

Suppression du visa d'accès pour les Tunisiens au territoire libyen

Les autorités libyennes ont décidé, à compter de la journée de ce vendredi 8 avril 2011, de supprimer le visa et le change de devises pour les ressortissants tunisiens désirant franchir les frontières tunisiennes à destination de la Libye.
En dépit de l'entrée en vigueur de cette mesure, depuis vendredi matin, le mouvement de passage vers la Libye n'a pas repris son rythme initial, avant le déclenchement de la crise libyenne. Seulement 4 ressortissants tunisiens ont accédé au territoire libyen.

Lors d'une rencontre avec des commerçants, parmi ceux qui considèrent la Libye comme étant une destination privilégiée pour dynamiser leurs activités commerciales, plusieurs d'entre-eux n'ont pas écarté l'éventualité d'une prochaine reprise de leur activité initiale, indiquant qu'ils suivent de manière attentive l'actualité de la scène libyenne.

Si la situation perdure encore, ont-ils souligné, ils seront contraints à reprendre leurs activités, en dépit des difficultés et des dangers auxquels ils sont confrontés.

Sur un autre plan, le rythme d'affluence des libyens sur le territoire tunisien, via le point de passage frontalier de Ras Jedir, s'accélère en comparaison avec le flux des autres ressortissants étrangers. La journée du vendredi a enregistré l'accès de 2196 libyens sur un total de 3190 déplacés ayant franchi la frontière tuniso-libyenne.

Plus de 800 libyens ont franchi la frontière tuniso-libyenne entre 08H00 et 16H00 contre 13 palestiniens qui étaient bloqués de l'autre côté de la frontière après qu'ils aient été empêché d'accéder au territoire tunisien à la demande de l'Ambassade de Palestine de retourner en Libye.

Trente palestiniens résidant dans le camp des Emirats Arabes Unis ont exhorté la communauté internationale à les rapatrier vers une destination de leur choix.

Plusieurs diplomates ont franchi, vendredi, le poste frontalier de Ras Jedir, dont un diplomate soudanais et l'ambassadeur du Sénégal en Libye accompagné de son conseiller. Toutes ces personnes ont pris la route directement vers l'Aéroport International Tunis-Carthage.

D'autre part, un groupe de jeunes chômeurs de la région de Ben Guerdane ont bloqué la circulation des véhicules mis à la disposition des organisations onusiennes, en signe de protestation contre leur exclusion des postes d'emploi offerts par ces organisations.

Les jeunes ont exprimé leur mécontentement face au recours des organisations à l'embauche de plusieurs déplacés pour fournir des services dans les camps, soulignant qu'ils sont les mieux habilités à effectuer ces travaux, étant donné qu'ils sont en chômage.

Ces protestations ont abouti à l'emploi d'un certain nombre de ces jeunes au sein de ces organisations, tout en offrant aux autres des promesses d'embauche, en cas de besoin.

Source : TAP

Ahmed Néjib Chebbi propose l'adoption d'une nouvelle feuille de route pour la date des élections

M. Ahmed Néjib Chebbi, président d'honneur du Parti Démocratique Progressiste (PDP), a déclaré que son parti demandera à tous les parties intervenantes de convenir d'une nouvelle feuille de route concernant la date des élections de l'Assemblée nationale constituante, insistant sur la nécessité de placer l'intérêt supérieur de la nation au dessus de toute autre considération.

Passant en revue, dimanche matin, au Ribat de Monastir, les grandes lignes du programme du PDP dans les différents domaines, M. Chebbi a souligné l'impératif pour l'ensemble des tunisiens de s'unir et de se réconcilier, et d'aspirer à un avenir meilleur au lieu de demeurer les otages du passé.

Il a, d'autre part, indiqué que la glorieuse révolution du 14 janvier a offert à la Tunisie une occasion historique pour amorcer un véritable essor économique, affirmant le besoin urgent d'établir la sécurité dans les différentes régions du pays afin d'assurer le saut qualitatif souhaité.

S'agissant de la situation des employés de l'aéroport international "Habib Bourguiba", le président d'honneur du PDP s'est engagé à réexaminer leurs demandes et à identifier une solution efficace à leur situation.

Au cours de ce meeting, un hommage a été rendu aux martyrs de la révolution du 14 janvier tombés dans la région de Monastir.

Source : TAP

jeudi 26 mai 2011

Egypte: réouverture de la frontière au point de passage de Rafah de façon permanente


L'Egypte rouvrira sa frontière avec la bande de Gaza au point de passage de Rafah "sur une base quotidienne" à compter du 28 mai afin d'alléger les restrictions pesant sur la population palestinienne de cette étroite bande côtière soumise à un blocus israélien, a annoncé mercredi l'agence de presse officielle Mena.
Cette mesure, qui a toutes les chances de soulever des objections de la part de l'Etat hébreu, est, semble-t-il, une nouvelle illustration de l'inflexion de la politique égyptienne depuis "la révolution du Nil" qui a renversé le 11 février le président Hosni Moubarak.

Sous le "raïs" aujourd'hui déchu, les autorités égyptiennes n'entrouvraient que périodiquement le poste-frontière de Rafah pour faire entrer des vivres, des médicaments ou des personnes, essentiellement des blessés ou des étudiants cherchant à se rendre en Egypte ou dans des pays tiers via ce pays.
La nouvelle décision - la frontière sera ouverte tous les jours, sauf vendredi, jour férié, de 09h00 à 17h00 - s'inscrit "dans le cadre des efforts déployés par l'Egypte pour faire cesser les divisions entre Palestiniens et mettre un point final à leur réconciliation", a ajouté l'agence égyptienne.

Début mai, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé que Le Caire envisageait d'ouvrir le poste-frontière de Rafah de manière permanente pour soulager la vie du million et demi de Palestiniens soumis au blocus israélien.


Soucre : lexpress.fr

mercredi 25 mai 2011

Sommet du G8: pour un soutien massif au processus de transition en Tunisie

La Tunisie participe pour la première fois avec l'Egypte, au Sommet du G8, prévu les 26 et 27 mai, à Deauville (Normandie France).

Ce sommet, qui regroupe les dirigeants des huit pays les plus industrialisés, se penchera, notamment sur la prévention du danger nucléaire et le soutien économique et financier au «printemps arabe », dont la Tunisie a été l'initiatrice. Les décisions du sommet sur le montant et la nature de l'aide qui doit être accordée à la région, constituent un enjeu majeur pour les processus de transition engagés en Tunisie et en Egypte.

M.Béji Caid Essebsi, Premier ministre du gouvernement provisoire avait déclaré lors de sa visite, les 17 et 18 mai à Paris, que le plan économique présenté par la Tunisie au G8, nécessite un apport de 25 milliards de dollars (environ 34,5 milliards de dinars) sur 5 ans, soit 5 milliards de dollars par an (6,9 milliards de dinars).

Le montant de 5 milliards de dollars, équivaut selon l'économiste Mahmoud Ben Romdhane, à la moitié des financements extérieurs dont le pays a besoin chaque année. Pour cet ex-président d'Amnesty international, la Tunisie a grand besoin d'un soutien économique et financier massif de la part de la communauté internationale.

Le pays, précise-t-il à la TAP, est confronté à des difficultés économiques et sociales réelles, inhérentes à tout processus de transition mais qui sont aggravées dans le cas tunisien, par un contexte régional et international particulièrement difficile.

Il s'agit, notamment, de la guerre civile en Libye et de ses conséquences directes et indirectes sur la Tunisie, notamment l'interruption des flux touristiques libyens, la dégradation des échanges commerciaux avec ce pays et le retour de Libye de dizaines de milliers de travailleurs tunisiens . Ces derniers sont devenus aujourd'hui demandeurs de subventions, relève-t-il.

En outre, la proximité immédiate de la Tunisie avec ce pays en guerre n'est pas faite pour rassurer les touristes européens, principaux clients de la Tunisie. M. Ben Romdhane insiste par conséquent, sur l'impératif de saisir la communauté internationale sur les « risques sérieux d'échec » qui guettent la révolution, en raison de la pression des demandes sociales longtemps frustrées et des capacités réduites de l'économie tunisienne à y répondre.

Il est important, a-t-il dit, que les responsables européens et américains prennent conscience des risques encourus par le pays allant même jusqu'à affirmer que «la réussite de la transition en Tunisie conditionne la paix dans la région et dans le monde ».

Il espère qu'à travers la participation au G8, cette question recevra l'attention requise et la réponse adéquate. Il urge, précise-t-il, que l'annonce de l'aide « soit faite avant la tenue des élections pour redonner espoir au peuple tunisien et lui montrer que l'ouverture sur le monde est payante ».

De son coté, M.Azzam Mahjoub, expert économique international note dans une déclaration à l'agence TAP, le peu d'informations disponibles sur le plan économique présenté au G8 par le gouvernement provisoire, s'interrogeant sur le modèle économique auquel se réfère ce plan.

Il ajoute que l'élan de solidarité et de sympathie exprimé par la communauté internationale à l'égard de la Tunisie et de sa révolution, doit être traduit" par une aide consistante, essentiellement, des dons plus que des crédits, compte tenu du «stress financier» que connaît le pays durant cette étape".

Cette aide pourrait servir, estime cet économiste, à combler les déficits du budget de l'Etat et de la balance de paiement, lesquels risquent de s'aggraver davantage dans les mois à venir.

Au G8, la Tunisie peut également réclamer, selon M.Mahjoub, la conversion d'une partie de ses dettes, en projets de développement, notamment, celles contractées dans le cadre de relations bilatérales avec les institutions et les pays de l'Union européenne. Il note que "le service de la dette du pays s'élève en moyenne à 2 milliards de dinars par an". M.Majoub s'inscrit, également, dans une démarche réclamant des investissements directs étrangers à plus forte valeur ajoutée, estimant que le pays en a particulièrement, besoin afin d'absorber le chômage des diplômés. Cependant, pour cet économiste, quelque soit le plan économique présenté par la Tunisie, les pays du G8 demeureront dans « l'expectative ». Ils ne s'engageront fermement dans le soutien de la Tunisie qu'après les élections. Le sommet se limitera à un effet d'annonce, affirme-t-il.

Des voix étrangères se sont également élevées ces dernières semaines, pour solliciter de la part du G8, un engagement économique et financier conséquent et à même de garantir la réussite de l'étape de transition en cours en Tunisie et en Egypte. Ainsi M. François Hollande, ancien premier secrétaire du Parti Socialiste Français (PS) et candidat à la primaire présidentielle socialiste en France a proposé mardi dernier, lors d'un visite en Tunisie la conversion de la dette en don par la communauté Internationale.

La France et l'Europe, a précisé M. Hollande, soutiendront lors de la réunion du G8 à Deauville, le processus de transition en Tunisie au double plan économique et financier, ajoutant que cet accompagnement pourrait s'étaler sur une période de 5 ans, à travers des projets d'infrastructure, d'indépendance énergétique, de formation et de requalification des diplômés du supérieur.

Quelques jours auparavant, 21 économistes représentant de prestigieuses universités occidentales ont appelé le G8, à adopter un plan économique de soutien à la Tunisie doté de 20 à 30 milliards de dollars (de 27,6 à 41,4 milliards dinars) sur 5 à 10 ans. Pour ce groupe d'économistes qui compte parmi eux un prix Nobel de l'économie 2001, « il est essentiel que les pays membres du G8 fassent le nécessaire pour que la Tunisie puisse être et demeurer l'exemple en matière de changement social, économique et démocratique pour l'ensemble de la région et au delà ».

Ces économistes ont appelé à un engagement européen pour accorder à la Tunisie le statut de partenaire associé de l'Union européenne avec un plein accès aux fonds structurels européens, réclamant surtout une aide immédiate pour les subventions alimentaires et énergétiques ainsi qu'un plan de recyclage pour les chômeurs diplômés.

Dans les faits, le Président américain avait déjà annoncé depuis jeudi dernier, à Washington, que près de 2 milliards de dollars (environ 2,76 milliards de dinars) seront consacrés à la réussite de la transition démocratique en Tunisie et en Egypte.

Pour sa part, la banque mondiale a déjà annoncé mercredi qu'un milliard de dollars (1,38 Milliard de dinars) pourrait être mis à la disposition de la Tunisie sous forme de soutien budgétaire et d'appui aux projets d'investissement.

Cependant, ces montants demeurent pour le moment, des déclarations d'intention. Il ne peut en être autrement tant qu'un pouvoir n'a pas été démocratiquement élu, estiment les économistes tunisiens.


Source : TAP

lundi 23 mai 2011

La proposition du report des élections sera présentée au conseil des ministres


M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre du Gouvernement de transition, s'est réuni, lundi après-midi, au palais du gouvernement à la Kasbah, avec le président de la haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, M. Yadh Ben Achour, qui était accompagné de deux membres de l'instance et de M. Kamel Jendoubi, président de l'instance supérieure indépendante pour les élections.

M. Kamel Jendoubi a expliqué au Premier ministre "l'impossibilité d'organiser les élections le 24 juillet 2011". Il lui a transmis la proposition de l'instance pour le report de cette échéance au 16 octobre 2011 et cela "pour des raisons procédurales et matérielles".

Pour sa part, M. Béji Caïd Essebsi a indiqué que le Gouvernement prend acte de cette proposition qui sera présentée aux délibérations du conseil des ministres, mardi.

Il a souligné qu'une concertation et une coordination seront établies, à ce sujet, avec la haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution et avec l'instance supérieure indépendante pour les élections.


Source : TAP

dimanche 15 mai 2011

Tunisie : Arrestation de deux terroristes avec une ceinture explosive


Les gardes-frontières, à Rémada, ont arreté la nuit dernière (samedi-dimanche) deux terroristes dans le jebel Nakrif (25 kilomètres au sud de Rémada) dont l'un est algérien et le second de nationalité libyenne.

Surpris par la garde nationale, l'un d'eux a jeté une bombe manuelle qui n'a pas explosé. Le second terroriste qui portait une ceinture d'explosifs a également été arrêté.

Une source militaire de haut rang a déclaré au correspondant de la TAP que ces deux terroristes sont en relation avec les deux jeunes interpellés à Tataouine, en possession d'une grenade, le 11 mai.

Tous appartiennent à un réseau terroriste qui sera identifié ultérieurement.

La même source a souligné l'intention des terroristes de faire exploser la « ceinture d'explosifs » et la bombe manuelle au milieu des gardes-frontières de Rémada.

Cette opération est considérée comme une première du genre en cette période difficile.


Source : TAP

samedi 14 mai 2011

Tunisie : Arrestation de l'ancien directeur de la sécurité publique, et de l'ancien Directeur des services spéciaux


Le juge d'instruction du tribunal militaire permanent de Tunis vient d'entamer l'instruction de l'affaire dans laquelle sont impliqués le Président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, l'ancien ministre de l'Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, l'Officier de police à la retraite, Jalel Boudriga, ainsi que tous ceux dont l'implication est établie par l'enquête.

Une source autorisée de la justice militaire a indiqué, samedi, que le juge d'instruction chargé de cette affaire transmise par la Cour d'appel de Tunis, en date du 11 mai 2011, a entamé les procédures à un rythme soutenu, conformément aux exigences du dossier, afin de dévoiler la vérité et éclairer l'opinion publique dans des délais raisonnables.

La même source ajoute, dans un communiqué du ministère de la Défense nationale, que le juge d'instruction a émis un mandat de dépôt à l'encontre de Jalel Boudriga, Colonel major de police à la retraite des unités d'intervention, après son arrestation.

En outre, des mandats de dépôt ont été émis contre le Commissaire général de police, Lotfi Zouaoui, ancien directeur de la sécurité publique, et l'ancien Directeur des services spéciaux, Rachid Ben Abid qui sont impliqués dans l'affaire.

Le communiqué ajoute que l'enquête va prendre un rythme soutenu, conformément aux exigences de la justice pénale pour identifier et arrêter les auteurs de crimes, et adopter la procédure appropriée tout en respectant les garanties prévues par la loi.



Source : TAP

vendredi 13 mai 2011

Le ministère de la Défense: personne n'est au-dessus de la loi, y compris les membres du corps judiciaire


Le ministère de la Défense nationale a rejeté la position du bureau exécutif de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) qui font partie du corps de la magistrature "qui se distinguent par leur probité et leur neutralité". Il souligne que personne n'est au-dessus de la loi, y compris les membres du corps judiciaire.

Le ministère indique, dans un communiqué rendu public vendredi, que l'immunité judiciaire dont bénéficient les magistrats n'est pas absolue et qu'il ne peut être une échappatoire, mais "qu'elle constitue un mécanisme pour garantir l'indépendance des magistrats et les inciter au respect des principes de neutralité et de probité, et non point pour porter atteinte à l'honneur des personnes et à leur dignité, en dehors du domaine judiciaire".

Répondant aux interrogations de l'AMT sur les raisons "de l'accélération de pareilles poursuites en relation avec la liberté d'expression, au regard de la lenteur des procédures de poursuites judiciaires des criminels du régime déchu et des symboles de la corruption", le communiqué explique que le ministère de la Défense nationale n'est pas responsable de ces retards dans les affaires prises en charge par la justice judiciaire.

Il fait remarquer que le premier dossier transmis a été remis à la justice militaire, il y a seulement deux jours.

Le ministère rappelle, d'autre part, que les "très graves accusations" portées par Farhat Rajhi, "contre l'institution militaire concernant la préparation d'un coup d'Etat contre le régime républicain et le voyage du général Rachid Ammar, chef d'état-major des forces armées au Qatar, en vue de rencontrer le président déchu", ne sont pas une simple opinion mais des actes incriminés par la loi.

Dans le même contexte, le ministère ajoute que la réunion du Conseil supérieur de la magistrature est une question formelle, pour lever l'immunité judiciaire de Farhat Rajhi et ouvrir la voie aux autorités judiciaires ayant en charge le dossier, d'enquêter et de réaliser ses investigations en toute neutralité et indépendance dans le cadre du respect du régime républicain et de la révolution de la jeunesse tunisienne.

Le ministère appelle, d'autre part, le Conseil supérieur de la magistrature à jouer son rôle, d'autant plus qu'il représente une structure encore en activité, conformément au décret-loi n°14 relatif à l'organisation provisoire des pouvoirs.

Il explique qu'invoquer l'illégitimité du Conseil est de nature à conduire à s'interroger sur le sort de l'immunité dont bénéficie le pouvoir judiciaire.

L'Association avait appelé, dans un communiqué diffusé le 9 mai 2011, à l'arrêt des procédures pour la levée de l'immunité judiciaire du juge Farhat Rajhi et à reconsidérer l'engagement de poursuites judiciaires, afin d'éviter la dégradation de la situation judiciaire et de la situation générale dans le pays.

L'AMT avait mis en garde "contre l'intention de poursuivre en justice le concerné, pour des questions morales en relation avec la liberté d'expression."



Source: TAP

mercredi 11 mai 2011

Tunisie: 74 demandes d'autorisation pour la création de stations radios et 27 pour des services de télévision


L'instance nationale indépendante pour la reforme de l'information et de la communication a annoncé avoir reçu 74 demandes d'autorisation pour la création de stations radios et 27 pour des services de télévision. Une première évaluation des services de radiodiffusion a été effectuée, et une évaluation similaire est en cours des fournisseurs des services de télévision.

Dans un communiqué diffusé, mardi, l'Instance souligne que, parmi les demandes pour la fourniture de services de radiodiffusion qui lui sont parvenues, 20 demandes concernent la diffusion sur tout le territoire de la République, 32 pour des services locaux et régionaux, au nord du pays dont le Grand Tunis, 18 autres pour des services locaux et régionaux, dans le sud, le centre et l'est du pays, et 4 demandes ne précisant pas les limites du champ de diffusion.

L'Instance a expliqué que si elle penche pour donner son avis, le plus rapidement possible, dans les demandes d'autorisation, lorsqu'elle dispose des informations nécessaires, l' Office national de télédiffusion a fait savoir que les demandes pour les ondes FM dépassent de loin la capacité disponible.

Face à ces obstacles techniques, l'Instance a soutenu l'orientation de l'Office vers les négociations avec les instances internationales spécialisées afin d'obtenir une couverture supplémentaire en ondes FM. Elle a affirmé, à ce propos, "que des étapes importantes ont été parcourues dans ce sens" et a décidé, en même temps, de ne pas attendre la fin des négociations pour commencer à donner son avis dans la gestion des ondes disponibles, à travers des choix préférentiels, entre les différents dossiers, sur le même pied d'égalité et sur la base d'un seuil minimum de critères.

L'Instance nationale a souligné qu'elle n'a pas exigé des standards conformes à ce qui est pratiqué dans d'autres expériences démocratiques, lors de l'examen de pareils dossiers, notamment la description détaillée du service, le plan possible à adopter, les informations concernant les méthodes d'exécution, dans un délai déterminé, mais qu'elle s'est limitée à demander, uniquement, quelques informations de base. Toutefois, la plupart des dossiers, ajoute le communiqué de l'Instance, sont incomplets et manquent de précision.

L'Instance a, cependant, décidé d'étudier les dossiers et de choisir ceux qui remplissent les conditions, sans être influencée par les pressions exercées par certaines parties, sous différentes formes. Il n'est plus question aujourd'hui, aprés la victoire du peuple tunisien sur la dictature le 14 janvier, ajoute-telle, de revenir aux anciennes pratiques de favoritisme entre un citoyen et un autre.

Des critères d'ordre juridique et professionnel, affirme l'instance nationale, seront adoptés pour donner l'avis consultatif, notamment, l'intérêt général, la qualité et les spécificités des programmes proposés, dans le cadre de la diversité du paysage médiatique, l'indépendance de la radio de tout parti, religion ou organisme gouvernemental, la non-participation étrangère au capital ou dans la composition du conseil d'administration, la garantie de la précision, de l'indépendance et de la crédibilité des informations, à travers la mise en place d'une équipe de journalistes professionnels et l'adoption d'un plan de financement et de gestion garantissant la durabilité du projet.

L'instance nationale indépendante pour la réforme de l'information et de la communication a cité, également parmi ces critères, la promotion de la culture tunisienne, l'engagement à ce que le projet ne conduit pas au monopole dans le secteur de l'information, la non association d'un établissement publicitaire ou de communication à d'un établissement médiatique et l'engagement au respect de la date fixée pour le lancement du service.

L'Instance a indiqué, également, qu'elle procèdera à la convocation, entre le 25 mai et le 3 juin prochain, des candidats qui répondent les plus à ces critères afin d'élucider certains aspects qui n'ont pas été mentionnés dans leurs demandes avant qu'une sous-commission indépendante, composée de compétences tunisiennes, ne procède à l'examen final des dossiers.

En vertu de cet examen, précise l'instance, une recommandation sera formulée et présentée afin d'accorder des autorisations provisoires aux demandes qui répondent au minimum des conditions requises.

L'instance nationale a souligné que l'objectif de cette opération est d'instaurer des bases citoyennes, juridiques et professionnelles d'un paysage médiatique qui se distingue par la transparence, le pluralisme et la liberté d'expression.

De son côté, l'Office national de la télédiffusion a indiqué qu'il oeuvre dans le cadre d'une équipe de travail en collaboration avec l'instance nationale indépendante pour la réforme de l'information et de la communication a examiner les modes de traitement des différents dossiers relatifs à l'autorisation de lancement de stations radiophoniques ou à la fourniture de services de diffusion radiophonique et télévisée.

L'office a fait observer qu'une liste préliminaire de 59 demandes été établie par l'instance nationale, précisant que les données afférentes à ces demandes ne sont pas suffisantes et ne permettent pas à l'Office d'élaborer une étude technique à cet effet.

L'office ajoute que l'étude technique préliminaire qu'il a effectuée permettra de répondre à un nombre limité de dossiers à court terme et d'identifier des solutions à moyen et long terme.


Source : TAP

dimanche 8 mai 2011

Béji Caïd Essebsi: "Les déclarations de Rajhi sont dangereuses et dépourvues de tout fondement"


Les déclarations faites, récemment, par l'ancien ministre de l'intérieur Farhat Rajhi sont « dangereuses et dépourvues de tout fondement ». Ces propos émanent d'une « personne irresponsable et fourbe », a indiqué le Premier ministre du gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi.

S'exprimant lors d'un débat télévisé diffusé, dimanche, M. Caïd Essebsi a affirmé que les accusations de Rajhi à propos de l'existence d'un « gouvernement d'ombre » sont « insignifiantes et infondées », précisant que « le seul gouvernement qui dirige, actuellement, le pays est le gouvernement provisoire ».

« Je ne tolère à quiconque de s'ingérer dans mes décisions en tant que Premier ministre », a-t-il averti.

Revenant sur la fin de la mission de Rajhi à la tête du ministère de l'intérieur, le Premier ministre du gouvernement provisoire a expliqué que le départ de Rajhi s'est déroulé de façon civilisée, contrairement à ce qu'il avait prétendu, précisant que son remplacement est justifié par la médiocrité de son rendement à la tête du ministère, en plus de sa méconnaissance des rouages gouvernementaux.

Rajhi, a-t-il ajouté, a nommé un directeur général de la sûreté nationale sans même consulter le Président de la République ou le Premier ministre.

« Il est fort probable que Rajhi est la victime d'une manipulation », a-t-il estimé, faisant remarquer que toutes ses déclarations sont venues affirmer son ignorance et la subtilité de ses analyses notamment en ce qui concerne ses déclarations sur un éventuel coup d'Etat en cas de la victoire du Mouvement « Ennahdha » aux élections et ses accusations portées aux « Sahéliens » de garder une mainmise absolue sur le pouvoir.

« Ces accusations sont très dangereuses et ont pour dessein de semer la zizanie et d'allumer le feu de la discorde dans le pays », a-t-il fait observer.

« La justice, a-t-il encore précisé, doit trancher au sujet de ces déclarations, dès lors que le département de la défense nationale a décidé de confier cette affaire à la justice ».

Le Premier ministre du gouvernement provisoire a indiqué que les déclarations de Rajhi interviennent à la suite du consensus auquel ont abouti le gouvernement et la haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique au sujet de l'article 15, ce qui laisse planer plus d'une question autour des intentions de cette personne et de ses complices.


(TAP)

vendredi 6 mai 2011

Suite aux déclarations de Rajhi: le ministère de la Défense dénonce les accusations lancées contre l'institution militaire


Suite aux dernières déclarations de M. Farhat Rajhi, ancien ministre de l'Intérieur et actuel président de l'Instance supérieure des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, dans lesquelles il a lancé de graves accusations contre l'armée tunisienne, ciblant, tout particulièrement, l'un de ses membres en la personne, du général de corps d'armée, chef d'Etat-major des armées et chef d'Etat major de l'armée de terre, M. Rachid Ammar, le ministère de la Défense nationale indique dans un communiqué "que ces propos tendancieux ne doivent nullement être pris à la légère et qu'ils représentent un danger d'une extrême gravité pour la révolution du peuple tunisien et pour la sécurité du pays, au présent et à l'avenir".

Le communiqué ajoute que ces déclarations préméditées "nécessitent un examen approfondi de leurs sous-entendus et visées", une action qui relève uniquement de la compétence de la justice qui prendra son cours normal dans le cadre de son indépendance totale, "afin que l'on puisse distinguer le vrai du faux et qu'aucune partie ne puisse se jouer, à l'avenir, de la sécurité du pays ou contourner les principes de la glorieuse révolution".

Ces supputations et spéculations, ajoute le communiqué, "ne pourront atteindre le moral de l'armée nationale et de sa direction, et ne feront que renforcer sa détermination à poursuivre l'accomplissement de son devoir", en vue de préserver le régime républicain et la révolution de la jeunesse tunisienne.

mercredi 4 mai 2011

Tunisie: Ben Ali et son épouse accusés de complot contre la sûreté de l'Etat

Les dossiers du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, de son épouse, Leila Ben Ali, de son neveu, Kais Ben Ali et des autres accusés dans l'affaire de Ouardanine ont été déférés par le Juge d'instruction du tribunal de première instance de Sousse à la Chambre d'accusation relevant de la Cour d'Appel de Sousse, pour "complot contre la sûreté intérieure de l'Etat, incitation des gens à s'armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien", a indiqué, mercredi, une source judiciaire.

Les incidents de Ouardanine avaient fait plusieurs martyrs et blessés, durant la nuit séparant le 15 et le 16 janvier 2011, et des accusations ont été formulées à l'adresse de 14 cadres et agents de l'ordre.

Les familles des martyrs ont souligné dans la pétition qu'ils avaient adressé aux autorités judiciaires, à l'issue de ces incidents, que des agents de l'ordre avaient tenté, durant ladite nuit, d'exfiltrer Kaïs Ben Ali.

Mais, en leur faisant face, les citoyens de Ouardanine ont été surpris par des rafales de balles, qui ont engendré la mort de 4 jeunes et fait plusieurs blessés.


Tunisie: Découverte d'un cimetière romain datant du 3ème siècle après J.C



Un cimetière romain datant du 3ème siècle après J.C a été découvert à proximité des chambres funéraires puniques au niveau de la rue Taib Mhiri à Dhahrat Slama ou Bir El Ayeb dans la ville de Lamta du gouvernorat de Monastir par l'equipe de M. Néjib Belazreg, spécialiste en histoire romaine et responsable des sites archéologiques à Lamta et Bekalta.

Cette découverte est unique en son genre a declaré à l'Agence Tunis Afrique Presse M. Belazreg, expliquant que les Romains incinéraient leurs morts puis mettaient les cendres dans un bocal mais depuis le 3ème siècle après J- C. ils ont commencé à les enterrer.

Sur ce même site archéologique, une équipe de l'Institut national du patrimoine est arrivée aujourd'hui à Lamta pour la 4ème fois pour continuer une intervention de sauvegarde menée depuis le 30 mars dernier sur le site comportant des chambres funéraires puniques, situé sur un oliveraie transformé en lots de terrain couvrant 1175m2, au total.

Cette équipe ayant à sa tête M. Habib Ben Younès directeur de la direction de développement des musées et spécialiste en histoire punique a découvert jusqu'à présent environ 80 pièces archéologiques dont 32 pièces aujourd'hui au niveau d'une seule chambre funéraire.

Quelques pièces de monnaies en bronze datant du 4ème et du 3ème siècle avant J.-C. ont été aussi découvertes.

Cette intervention de sauvegarde et les fouilles se poursuivront durant les jours à venir sur un autre lot de terrain à la demande de son propriétaire.


Source : TAP

Tunisie : Le premier rapport sur l'état de la liberté d'expression après le 14 janvier


Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié son premier rapport sur l'état de la liberté d'expression en Tunisie après la révolution du 14 janvier.

Ce rapport donne une lecture de l'état de la liberté d'information en Tunisie après la chute d'un régime totalitaire qui a muselé le secteur de l'information jusqu'au dernier moment avant la fuite du président déchu.

Le document présenté lors de la conférence de l'UNESCO sur "les médias du XXIème au service de la démocratie", organisée, mardi, à Tunis, a comporté 11 chapitres portant sur le parcours du syndicat, le paysage médiatique après la révolution, les aspects juridiques et réglementaires du secteur et la situation des différents médias (audio-visuel, agence de presse, presse écrite).

Il s'agit aussi de repertorier les violations et les dépassements enregistrés dans le secteur et la réalisation d'un rapport sur la déontologie de la profession journalistique.

Les forces rétrogrades et les vestiges de l'ancien régime constituent actuellement un obstacle devant les journalistes et entravent leurs efforts en vue de rompre avec les pratiques de l'ancien régime, précise le rapport.

La politique de marginalisation, ajoute le rapport, qui a prévalu sous l'ancien régime, a consacré les pratiques et les traditions attentatoires aux règles de la profession, ce qui a motivé la création d'un observatoire de la déontologie de l'information au sein du syndicat.

Le syndicat évoque également, l'exclusion dont souffre encore plusieurs journalistes indépendants, la montée subite de certaines figures médiatiques impliquées avec l'ancien régime et la pression exercée sur les journalistes jugées pour des erreurs commises dans le secteur de l'information sous l'ancien le régime déchu.

Le régime répressif et coercitif qui a marqué le code de la presse, précise le rapport, est une atteinte flagrante au droit d'accès du journaliste à l'information ainsi qu'au droit du citoyen à une information transparente, pluraliste et démocratique.

Le rapport comporte une série d'observations relatives au rendement des médias audiovisuels, de l'Agence de presse et des médias de la presse écrite.

Il fait la lumière sur la situation des professionnels particulièrement les jeunes journalistes et les journalistes de la télévision tunisienne ainsi que sur les pressions exercées sur certains journalistes après la révolution par les agents de la sécurité, les manifestants et les militants de certains mouvements politiques ou encore par leurs chefs hiérarchiques.

Le SNJT a relevé que le secteur n'a pas besoin après la révolution d'un code de la presse mais plutôt d'un code des procédures médiatiques.

Il a indiqué que toute réforme législative du secteur de l'information doit être tout d'abord examinée par la profession dans la mesure ou les journalistes sont les mieux habilités à connaître les besoins du secteur en matière de législation permettant de consolider la liberté de publication, de diffusion et de navigation de la toile, loin de toutes restrictions et menaces.

Le rapport appelle les entreprises médiatiques à la nécessité d'élire des comités de rédaction et à séparer l'administration des services rédactionnels de manière à permettre la diffusion d'une culture de responsabilité professionnelle.

Le rapport fait la lumière dans son préambule sur les différentes formes de restrictions et de harcèlement exercées à l'encontre du syndicat sous l'ancien régime depuis l'élection de son bureau en 2008 et qui a mené à l'organisation du congrès putschiste de aoot 2009.

Le rapport rend hommage au saut qualitatif enregistré aujourd'hui par le secteur de l'information en Tunisie après de longues années de censure, en ce sens qu'il reflète mieux les préoccupations et les intérêts du citoyen dans les régions intérieures malgré la dérive médiatique qui a donné lieu à de nombreuses défaillances et dépassements.

En ce qui concerne la convention collective de la presse écrite, le SNJT affirme qu'il est seul habilité à engager les négociations sociales, conformément au code du travail, affirmant son attachement au droit syndical et à la nécessité de l'insérer dans le texte de la constitution.


Source : TAP

dimanche 1 mai 2011

Libye : Mouammar Kadhafi a survécu samedi à une frappe aérienne


Mouammar Kadhafi a survécu samedi à une frappe aérienne de l'OTAN qui a causé la mort de son plus jeune fils et de trois de ses petits-enfants, en plus de blesser de ses amis et de ses proches, selon Moussa Ibrahim, le porte-parole du gouvernement de la Libye.
Le colonel Kadhafi et sa femme se trouvaient dans la maison de leur fils Saif al-Arab Kadhafi, âgé de 29 ans, lorsque la résidence a été frappée par l'un des missiles lancés par un avion de l'OTAN, a indiqué le porte-parole.
Il a précisé que le dirigeant libyen et sa femme étaient en bonne santé et qu'ils n'avaient pas été blessés, mais que l'attaque avait tué son fils et trois de ses petits-enfants qu'il a présentés comme des «martyrs».
Saif al-Arab Kadhafi, qui était le sixième fils de Mouammar Kadhafi et le frère du plus connu Saif al-Islam Kadhafi, avait passé le plus clair de son temps en Allemagne durant les dernières années. D'après Moussa Ibrahim, il étudiait dans une université allemande mais n'avait pas encore complété ses études.
Le porte-parole libyen a raconté que Saif al-Arab jouait et discutait avec son père, sa mère, ses nièces, ses neveux et d'autres visiteurs lorsque le missile est tombé sur la demeure d'un étage située dans un quartier résidentiel de Tripoli.
Les journalistes qui ont pu visiter les lieux après l'impact ont révélé que les immeubles avaient été lourdement endommagés. L'explosion a notamment démoli le plafond de l'une des résidences, laissant sur le sol un immense tas de débris et de métal tordu.


Source : Associated Press