jeudi 25 juin 2009
Tunisie: Transports en commun...
L’été arrivant, un mouvement massif du grand Tunis vers sa banlieue nord s’opère. Pour ceux qui ont des voitures il est plus facile de rejoindre Sidi Bou Said, La Marsa, Gammarth ou toute autre destination. Mais pour les autres, aller se dorer sur la plage, ou prendre un café n’est pas de tout repos. Explications…
Même les automobilistes dont les voitures sont climatisées savent qu’il fait une chaleur caniculaire sur Tunis pendant cette saison. Il est donc clair que ce facteur fait se déverser sur les plages de la banlieue nord (entre autres) une masse gigantesque de personnes, cherchant à se rafraichir dans l’eau (claire ?) de la méditerranée.
Mais pour arriver à cet Eldorado, la majorité des plaisanciers doit prendre des transports en commun. Ces moyens de transport n’ont pourtant rien de commun.
En effet, dans le terme « commun » il y a la notion de partage, de coexistence, alors qu’en réalité, on croirait que ces bus, ces métros ou ces trains appartiennent exclusivement à chacun des passagers, enfin, c’est ce qu’ils laissent voir.
Pour aller sur la plage, il est conseillé de prendre un parasol pour éviter l’exposition trop prolongée au soleil et donc les insolations et les coups de soleil. Mais il n’est pas dit que lors de son transport dans le train il est déconseillé de flanquer des coups à tout va, aux autres passager ou encore de s’amuser à jouer les ninjas dans un wagon plus que plein.
D’autres part, même les anti-foot qui prennent régulièrement le train sont capable de réciter toutes les chansons de supporters des 3 équipes les plus représentées en Tunisie grâce à leur contemporains qui chantent à tue-tête ces chant en frappant massivement sur ce qu’ils trouvent. Ce vacarme va contre toute notion de respect ou de partage.
Les téléphones quand à eux chantent a en perdre la voix (ou le haut parleur qui n’a jamais était aussi haut). Dans un même wagon on peut aisément trouver 6 téléphones polluant l’atmosphère sonore. Chacun y va de son genre musical préféré. Le problème n’est nullement le genre de musique dévoilé, mais même du Beethoven, du Wagner et du Vivaldi écouté simultanément et en pompe n’a aucun sens et ne peut que déranger.
Le respect : notion que perd toute personne prenant un moyen de transport. Telle est la nouvelle définition de ce terme, fraichement publiée dans le Petit Lamjéd (l’équivalent tunisien du Petit Robert). Je ne parle pas des automobilistes qui se manquent de respect au volant et surtout verbalement. Je parle plutôt de ces jeunes « gens » qui obstruent la fermeture des portes, qui empêchent les autres passager de monter ou de descendre, qui crient des injures de tous genres sans prendre en considération la présence des autres, qui bousculent les voyageurs, les agressent verbalement ou physiquement. Vous me direz ; que peut-on faire ? Comment faire face à cela ? Et moi, de vous répondre que quoi qu’on en dise le confort et la sécurité des passagers doit être garantie par les autorités responsables. Les policiers irrégulièrement en faction dans certaines gares de la ligne TGM par exemple ne font office que des pauses à cette montée de vandalisme. Des policiers dans les wagons ? Pourquoi pas ? Si ça peut choquer certaines sensibilités pourquoi ne pas agrandir les effectifs de notre (chère ?) Transtu et poster des agents dans les wagons afin de minimiser ces agissement accusables ? C’est bien beau ce quadriller la station principale (Tunis Marine) et de laisser les autres en proies au vandalisme. C’est bien beau de serrer les verrous de Tunis Marine et d’abandonner à leur sort des hommes, des femmes et des enfants qui entre Tunis Marine et le bac (c’est la plus longue distance parcourue par la ligne TGM) risquant au minimum d’être importuné et au pire, d’être agressés.
Chronique par Azyz.B
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