lundi 19 septembre 2011
La première édition de "TUNIS 2.0" à partir du 30 septembre
La première édition de "TUNIS 2.0" se tiendra à Tunis du 30 septembre au 1er octobre prochain avec la participation de plus de 500 participants.
La conférence, à laquelle participent des chefs d'entreprise, des fonctionnaires et des experts de Tunisie, d'Australie, des USA, de France et d'Espagne, discutera des thématiques qui porteront sur le marché 2.0, l'entreprise 2.0, le développement 2.0, et le gouvernement 2.0.
Le Web 2.0 est une évolution du web vers plus de simplicité dans la mesure où elle ne nécessite pas une connaissance technique particulière et permet une meilleure interactivité.
Le projet "Tunis 2.0" est une initiative citoyenne qui a pour objectif de transformer Tunis en une ville numérique, à l'instar des modèles de "New York 2.0" ou de "Paris 2.0". Il vise à assurer une présence numérique de Tunis et de la Tunisie sur le Web, de développer et de générer collectivement des contenus.
L'idée, en gestation depuis juin 2010, vise à exploiter les ressources existantes sur le web, particulièrement parmi les jeunes, largement représentée sur les réseaux sociaux, à l'instar de Facebook qui compte plus de 600 millions d'utilisateurs avec une croissance mensuelle de 3,57% et de twitter dont le nombre d'utilisateurs avoisine les 195 millions avec plus de 65 millions de tweets générés par jour.
"Les réseaux sociaux ne sont plus un effet de mode mais ils constituent désormais un mode de vie", a avancé Mounir Grammi, ingénieur en multimédia, Internet et nouvelles technologies lors d'une rencontre avec la presse organisée jeudi à Tunis pour présenter ce projet. Il serait judicieux, a-t-il dit, d'exploiter cette technologie pour générer des contenus et de la richesse au profit de la collectivité nationale et de se tailler une place parmi les producteurs de contenus et de services sur le Web.
Le projet de "Tunis 2.0", a-t-il ajouté, vise à structurer les usages des réseaux sociaux et à favoriser la production de contenus et de savoirs notamment en encourageant les idées novatrices et les projets de start-up.
Un concours de start-Up sera organisé en marge de cette manifestation technologique, a expliqué Abdelmajid Abidi, Webmarketeur. Il s'agit d'assurer un partage d'expériences, d'expertises et d'apporter un feedback sur les meilleures pratiques en matière de Web 2.0.
La publicité politique en Tunisie: Tout dépassement sera sanctionné par la loi
L'instance supérieure pour les élections (ISIE) annonce qu'il sera procédé à l'application de l'article 315 du code pénal, au lieu des sanctions administratives, à l'encontre de tout parti ou regroupement politique qui ne respectera pas la décision de l'interdiction de la publicité politique.
Un communiqué de l'ISIE, rendu public dimanche, indique que cette décision intervient suite au nombre important de dépassements enregistrés quant à l'application de sa décision en date du 3 Septembre 2011 et portant interdiction de la publicité politique à compter du 12 Septembre 2011.
Ces dépassements consistent en la diffusion de spots publicitaires sur les médias audiovisuels et l'installation de panneaux publicitaires sur les routes et les moyens de transport collectif, précise le communiqué.
L'ISIE appelle les autorités publiques à veiller à la bonne application de ses décisions, en vue de garantir un climat électoral sain.
Elle exhorte également les différentes parties concernées (partis, candidats, médias et agences de communication) à appliquer les normes en vigueur dans ce cadre, afin d'assurer le bon déroulement des élections, conformément aux principes de la transparence, de la neutralité et de l'équité avec les différentes listes électorales.
Il y a lieu de signaler que les dispositions de l'article 315 du code pénal sont relatives à l'autorité publique, comme l'indique le membre de l'ISIE, chargé des affaires juridiques, M. Mourad Ben Mouelhi.
En vertu de cet article, sont notamment passibles de prison pour une période de 15 jours et d'une amende de 4 dinars 800 millimes les personnes qui ne se conforment pas aux prescriptions des règlements et arrêtés émanant de l'autorité compétente.
TAP
Un communiqué de l'ISIE, rendu public dimanche, indique que cette décision intervient suite au nombre important de dépassements enregistrés quant à l'application de sa décision en date du 3 Septembre 2011 et portant interdiction de la publicité politique à compter du 12 Septembre 2011.
Ces dépassements consistent en la diffusion de spots publicitaires sur les médias audiovisuels et l'installation de panneaux publicitaires sur les routes et les moyens de transport collectif, précise le communiqué.
L'ISIE appelle les autorités publiques à veiller à la bonne application de ses décisions, en vue de garantir un climat électoral sain.
Elle exhorte également les différentes parties concernées (partis, candidats, médias et agences de communication) à appliquer les normes en vigueur dans ce cadre, afin d'assurer le bon déroulement des élections, conformément aux principes de la transparence, de la neutralité et de l'équité avec les différentes listes électorales.
Il y a lieu de signaler que les dispositions de l'article 315 du code pénal sont relatives à l'autorité publique, comme l'indique le membre de l'ISIE, chargé des affaires juridiques, M. Mourad Ben Mouelhi.
En vertu de cet article, sont notamment passibles de prison pour une période de 15 jours et d'une amende de 4 dinars 800 millimes les personnes qui ne se conforment pas aux prescriptions des règlements et arrêtés émanant de l'autorité compétente.
TAP
dimanche 4 septembre 2011
L'économie nationale est en mesure de réaliser un taux de croissance qui pourrait atteindre 1%
L'économie nationale est en mesure de réaliser, cette année (2011), un taux de croissance qui pourrait atteindre 0,2% à 1%, a déclaré Abelhamid Triki, ministre de la Planification et de la coopération internationale. Pour réaliser un tel taux de croissance (1%), le ministre estime qu'il est nécessaire de reprendre le rythme des activités de trois secteurs en difficultés, voire le pétrole et dérivés, le phosphate et le ciment. Il est également nécessaire, d'après lui, d'améliorer le rythme de l'investissement intérieur et extérieur.
M. Triki, qui s'adressait aux journalistes, lors d'un point de presse organisé jeudi, à Tunis, a annoncé que l'Etat a débloqué 1600 millions de dinars du total des ressources mobilisées de financement extérieur, évaluées à environ 1850 millions de dinars, et ce, pour aider à la reprise économique et améliorer le rythme de croissance.
En ce qui concerne l'investissement en général, M. Triki s'est montré "optimiste", eu égard aux intentions d'investissement industriel, lequel a atteint 22,2% et à l'évolution du rythme de celui-ci dans les régions de développement à 38,4%.
Le ministre prévoit, cependant, une baisse de 5% de l'investissement pour toute l'année 2011, relevant, à ce sujet, que le volume des investissements extérieurs pourrait se réduire à 2000 millions de dinars contre 3000 millions de dinars prévus pour cette année.
En ce qui concerne le secteur public, M. Triki a évoqué l'amélioration du rythme de réalisation des projets et l'amélioration de leurs délais d'exécution au cours des premiers mois de 2011.
Pour ce qui est de l'emploi, le ministre a indiqué que 16 000 emplois fixes dans le secteur public seront créés cette année. Malgré cela, le taux de chômage sera révisé à la hausse, soit 16,3% contre 13,3% en 2010, a-t-il dit, relevant que le nombre des chômeurs pourrait atteindre, ainsi, 650 000 personnes à la fin de 2011.
Sur un autre plan, le ministre a relevé qu'avec le déficit de 5,7% de la balance des paiements extérieurs prévu à la fin 2011 et le déficit du budget de l'Etat, estimé à 5,1%, les besoins supplémentaires en sources de financement extérieur s'élèveront à 3500 millions de dinars.
Revenant aux secteurs en difficultés, le ministre a rappelé la baisse de la production du secteur pétrolier (14,4%), de celle des phosphates (54%) et du ciment ( 6,4%) outre la diminution du nombre de nuitées touristiques de 47%.
Au contraire, des résultats positifs ont été enregistrés par d'autres secteurs. Il s'agit d'une augmentation de 1,9% de la production de l'électricité et d'une bonne récolte céréalière estimée à 23 millions de quintaux outre les bons indicateurs des domaines de télécommunications, du commerce et du transport.
Selon le ministre de la planification et de la coopération internationale, ces indicateurs vont permettre de réduire à 1,6%, la baisse du produit intérieur brut "PIB" au cours du deuxième trimestre de 2011.
Source :TAP
M. Triki, qui s'adressait aux journalistes, lors d'un point de presse organisé jeudi, à Tunis, a annoncé que l'Etat a débloqué 1600 millions de dinars du total des ressources mobilisées de financement extérieur, évaluées à environ 1850 millions de dinars, et ce, pour aider à la reprise économique et améliorer le rythme de croissance.
En ce qui concerne l'investissement en général, M. Triki s'est montré "optimiste", eu égard aux intentions d'investissement industriel, lequel a atteint 22,2% et à l'évolution du rythme de celui-ci dans les régions de développement à 38,4%.
Le ministre prévoit, cependant, une baisse de 5% de l'investissement pour toute l'année 2011, relevant, à ce sujet, que le volume des investissements extérieurs pourrait se réduire à 2000 millions de dinars contre 3000 millions de dinars prévus pour cette année.
En ce qui concerne le secteur public, M. Triki a évoqué l'amélioration du rythme de réalisation des projets et l'amélioration de leurs délais d'exécution au cours des premiers mois de 2011.
Pour ce qui est de l'emploi, le ministre a indiqué que 16 000 emplois fixes dans le secteur public seront créés cette année. Malgré cela, le taux de chômage sera révisé à la hausse, soit 16,3% contre 13,3% en 2010, a-t-il dit, relevant que le nombre des chômeurs pourrait atteindre, ainsi, 650 000 personnes à la fin de 2011.
Sur un autre plan, le ministre a relevé qu'avec le déficit de 5,7% de la balance des paiements extérieurs prévu à la fin 2011 et le déficit du budget de l'Etat, estimé à 5,1%, les besoins supplémentaires en sources de financement extérieur s'élèveront à 3500 millions de dinars.
Revenant aux secteurs en difficultés, le ministre a rappelé la baisse de la production du secteur pétrolier (14,4%), de celle des phosphates (54%) et du ciment ( 6,4%) outre la diminution du nombre de nuitées touristiques de 47%.
Au contraire, des résultats positifs ont été enregistrés par d'autres secteurs. Il s'agit d'une augmentation de 1,9% de la production de l'électricité et d'une bonne récolte céréalière estimée à 23 millions de quintaux outre les bons indicateurs des domaines de télécommunications, du commerce et du transport.
Selon le ministre de la planification et de la coopération internationale, ces indicateurs vont permettre de réduire à 1,6%, la baisse du produit intérieur brut "PIB" au cours du deuxième trimestre de 2011.
Source :TAP
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