dimanche 4 septembre 2011

L'économie nationale est en mesure de réaliser un taux de croissance qui pourrait atteindre 1%

L'économie nationale est en mesure de réaliser, cette année (2011), un taux de croissance qui pourrait atteindre 0,2% à 1%, a déclaré Abelhamid Triki, ministre de la Planification et de la coopération internationale. Pour réaliser un tel taux de croissance (1%), le ministre estime qu'il est nécessaire de reprendre le rythme des activités de trois secteurs en difficultés, voire le pétrole et dérivés, le phosphate et le ciment. Il est également nécessaire, d'après lui, d'améliorer le rythme de l'investissement intérieur et extérieur.
M. Triki, qui s'adressait aux journalistes, lors d'un point de presse organisé jeudi, à Tunis, a annoncé que l'Etat a débloqué 1600 millions de dinars du total des ressources mobilisées de financement extérieur, évaluées à environ 1850 millions de dinars, et ce, pour aider à la reprise économique et améliorer le rythme de croissance.

En ce qui concerne l'investissement en général, M. Triki s'est montré "optimiste", eu égard aux intentions d'investissement industriel, lequel a atteint 22,2% et à l'évolution du rythme de celui-ci dans les régions de développement à 38,4%.

Le ministre prévoit, cependant, une baisse de 5% de l'investissement pour toute l'année 2011, relevant, à ce sujet, que le volume des investissements extérieurs pourrait se réduire à 2000 millions de dinars contre 3000 millions de dinars prévus pour cette année.

En ce qui concerne le secteur public, M. Triki a évoqué l'amélioration du rythme de réalisation des projets et l'amélioration de leurs délais d'exécution au cours des premiers mois de 2011.

Pour ce qui est de l'emploi, le ministre a indiqué que 16 000 emplois fixes dans le secteur public seront créés cette année. Malgré cela, le taux de chômage sera révisé à la hausse, soit 16,3% contre 13,3% en 2010, a-t-il dit, relevant que le nombre des chômeurs pourrait atteindre, ainsi, 650 000 personnes à la fin de 2011.

Sur un autre plan, le ministre a relevé qu'avec le déficit de 5,7% de la balance des paiements extérieurs prévu à la fin 2011 et le déficit du budget de l'Etat, estimé à 5,1%, les besoins supplémentaires en sources de financement extérieur s'élèveront à 3500 millions de dinars.

Revenant aux secteurs en difficultés, le ministre a rappelé la baisse de la production du secteur pétrolier (14,4%), de celle des phosphates (54%) et du ciment ( 6,4%) outre la diminution du nombre de nuitées touristiques de 47%.

Au contraire, des résultats positifs ont été enregistrés par d'autres secteurs. Il s'agit d'une augmentation de 1,9% de la production de l'électricité et d'une bonne récolte céréalière estimée à 23 millions de quintaux outre les bons indicateurs des domaines de télécommunications, du commerce et du transport.

Selon le ministre de la planification et de la coopération internationale, ces indicateurs vont permettre de réduire à 1,6%, la baisse du produit intérieur brut "PIB" au cours du deuxième trimestre de 2011.


Source :TAP

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