M. Foued Mebazaa, président de la République par intérim, a reçu, jeudi, au palais de Carthage, M. Farhat Rajhi, l'ancien Ministre de l'Intérieur, qu'il a décidé de nommer président du Haut comité des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.
jeudi 31 mars 2011
Farhat Rajhi à la tête du Haut comité des droits de l'Homme
M. Foued Mebazaa, président de la République par intérim, a reçu, jeudi, au palais de Carthage, M. Farhat Rajhi, l'ancien Ministre de l'Intérieur, qu'il a décidé de nommer président du Haut comité des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.
Le journaliste tunisien Lotfi Massoudi est libéré
Le journaliste tunisien Lotfi Massoudi a été libéré, jeudi, a indiqué une source responsable au ministère des affaires étrangères.
M. Slaheddine Jemmali, ambassadeur de Tunisie à Tripoli, joint par téléphone, a confirmé la libération de Lotfi Massoudi, journaliste à Al-Jazeera, détenu depuis plusieurs jours par les autorités libyennes.
Le journaliste tunisien quittera aujourd'hui la Libye en direction de la Tunisie, selon M.Jemmali.
(TAP)
mercredi 30 mars 2011
Tunisie : Ce soir en direct, un débat télévisé avec Béji Caïd Essebsi
La télévision tunisienne nationale, "Hanniba TV", et "Nessma TV" diffusent, ce soir à 20h30, du palais du Gouvernement à la Kasbah, un débat télévisé en direct avec le Premier ministre du Gouvernement provisoire, Béji Caïd Essebsi.
Ce débat télévisé sera aminé conjointement par MM. Abdelmalek Ben Rabah de la chaîne télévisée nationale, Faouzi Jerad de "Hannibal TV" et Sofiène Ben Hmida de "Nessma TV".
lundi 28 mars 2011
Tunisie: Qui est le nouveau ministre de l’Intérieur ?
Sur proposition du Premier ministre M. Béji Caïd Essebsi, le Président de la République par intérim, M. Foued Mebazza a nommé M. Habib Essid, ministre de l'Intérieur qui a remplacé M. Frahat Rajhi.
M. Essid a occupé plusieurs fonctions gouvernementales et administratives tunisiennes. Il a été secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Environnement et des Ressources Hydrauliques chargé de l’Environnement de 2002 à 2003, Chef de Cabinet du ministre de l’Intérieur entre 1997 et 2000 et Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture chargé de la Pêche de 2001 à 2002. Il a aussi reçu deux distinctions : Commandeur de l’ordre de la République tunisienne en 1982 et officier de l’ordre de la République tunisienne en 1992.
Photo : Daylife.com [ Madrid, SPAIN: Chairman of International Olive Oil Council, Tunisian Habib Essid speaks to journalists in Madrid, 18 July 2007.]
Moncef Marzouki appelle à la "viligance face aux dangers qui menacent la révolution tunisienne"
L'opposant historique tunisien Moncef Marzouki a tenu dimanche sa première réunion publique à Tunis pour appeler à la "viligance" face aux dangers qui, selon lui, menacent la révolution tunisienne.
Devant des militants de son parti réunis au palais des congrès de la capitale, le président du Parti du Congrès pour la République (PCR), qui est rentré d'exil le 18 janvier, quatre jours après la chute du président Ben Ali, a appelé les "ennemis de la révolution à cesser de naviguer à contre-courant".
Durant la réunion, le président du CPR, parti interdit sous Ben Ali, a exposé les grandes lignes d'action de sa formation en vue des élections du 24 juillet.
Les Tunisiens devront alors élire une assemblée constituante qui sera chargée d'adopter une nouvelle constitution pour la IIè république tunisienne et de préparer les échéances électorales futures.
Le programme du CPR sera débattu lors de son premier congrès les 24 et 25 juin prochains.
Dans une interview parue samedi dans un quotidien tunisien, M. Marzouki s'est prononcé pour "un régime mixte parlementaire et présidentiel, qui ne donne pas la possibilité à un président de devenir dictateur ou à un premier ministre de l'être autant".
"Je suis très fier de cette révolution et très optimiste pour son avenir", avait-il ajouté.
Dimanche, il a toutefois affirmé que la police politique de l'ancien régime, officiellement dissoute le 7 mars, "continue d'exercer jusqu'à aujourd'hui des pressions sur les militants politiques", selon l'agence tunisienne TAP.
Le 22 janvier, le CPR avait réclamé une nouvelle Constitution, ainsi que la démission du gouvernement de transition de l'époque, dirigé par le premier ministre Mohammed Ghannouchi et dominé par les caciques de l'ancien régime.
M. Marzouki, ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, a fondé le Congrès pour la République en 2001
Issu de la gauche laïque, ce médecin de formation âgé de 65 ans avait annoncé le 17 janvier depuis son exil à Paris sa candidature à la future élection présidentielle.
(AFP)
dimanche 27 mars 2011
Tunisie : Les projets de décrets-lois relatifs aux éléctions sont achevés
La sous-commission chargée de préparer le projet de la loi électorale et qui relève de l'instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique a achevé l'élaboration des projets de décrets-lois relatifs à l'élection de l'assemblée nationale constituante et à l'élection de l'instance supérieure indépendante des élections.
Ces projets seront examinés au cours d'une séance plénière de l'instance supérieure.
Les principales dispositions du projet de décret-loi relatif à l'élection de l'assemblée nationale constituante sont axées sur la garantie d'élections pluralistes, transparentes, crédibles et démocratiques, dans les différentes étapes du scrutin, à travers notamment:
* La consécration du droit des Tunisiens dont ceux résidant à l'étranger de participer aux élections avec leur carte d'identité nationale
* L'établissement des listes des électeurs sous le contrôle de l'instance supérieure indépendante des élections
* Introduction de mécanismes permettant aux électeurs d'émettre des réserves à propos des listes électorales
Pour ce qui est de la campagne électorale, le projet de décret-loi comprend des principes fondamentaux garantissant l'impartialité de l'administration, la non exploitation des lieux de culte et la consécration de la transparence de la campagne électorale, au niveau du financement.
Ainsi, chaque parti ou liste de candidats doit ouvrir un compte courant bancaire spécial pour la campagne électorale.
Afin de garantir des élections transparentes, pluralistes et démocratiques, le projet de décret-loi instaure plusieurs mécanismes, notamment l'affichage automatique des résultats dans les centres de tri et sur le site web de l'instance supérieure indépendante des élections.
M. Farhat Horchani, professeur de droit public à l'Université tunisienne et président de la sous-commission sur la loi électorale a indiqué que ce projet présente plusieurs nouveautés, dont l'identification des crimes électoraux en l'occurrence:
- Les tentatives d'influencer ou d'intimider les électeurs
- Le vol ou la destruction des listes électorales ou des urnes
- La falsification des procès-verbaux du scrutin
- L'atteinte à la liberté du scrutin avec recours à la violence
Le projet de décret-loi garantit, en outre, la présence de la femme.
Le deuxième projet de décret-loi concerne l'instance supérieure indépendante des élections qui est composée de magistrats, d'avocats, d'experts-comptables, de représentants d'organisations non gouvernementales et d'universitaires.
Sa mission consiste, selon ce projet, en la gestion et le contrôle de l'opération électorale et la proclamations des résultats préliminaires des élections, avant l'examen des demandes de recours par une autre instance, "l'instance supérieure des contentieux électoraux", qui sera instituée à cet effet par un décret-loi.
M. Horchani a relevé que la sous-commission travaille d'arrache pied pour la préparation technique des élections.
Elle se penche, à cet effet, sur l'actualisation des cartes d'identité nationale avec les services compétents, particulièrement, pour les plus anciennes d'entre elles qui sont toujours utilisées et qui seraient au nombre de 900 000 cartes.
Il a ajouté que la commission s'emploie, également, à régler d'autres questions tels que l'enregistrement des tunisiens à l'étranger et la formation des jeunes aux questions techniques d'enregistrement des listes électorales et de gestion des bureaux de vote dont le nombre sera en dizaine de milliers en plus de l'achat des équipements nécessaires aux élections tels que les ordinateurs et autres matériels.
La tenue de ces élections est tributaire, a-t-il dit, de la publication rapide des textes de loi et de la mise en place de l'instance supérieure indépendante des élections.
samedi 26 mars 2011
Libye : La Tunisie gèle les avoirs de Mouammar Kadhafi
La Tunisie a gelé les avoirs du colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué jeudi à l'AFP une source proche du Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi.
"Ce n'est pas une décision unilatérale et la Tunisie ne fait que se conformer à une décision de l'ONU", selon cette source s'exprimant sous couvert d'anonymat, qui n'a pas donné davantage de précisions sur les avoirs éventuels que possèderait le dirigeant libyen, ni sur la date à laquelle cette décision a été prise.
Depuis le début de l'insurrection populaire contre le régime du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, et surtout celui de l'intervention militaire internationale contre lui, la Tunisie est restée d'un grand mutisme sur la situation chez son voisin, avec lequel il entretient des rapports économiques très importants.
Il revient "aux Libyens de décider" s'ils veulent se débarrasser du régime du colonel Kadhafi, a en outre déclaré jeudi à l'AFP M. Essebsi, en exprimant des regrets à propos de l'intervention militaire en Libye.
S'ils s'en débarrassent, "c'est leur affaire, nous prendrons acte et nous continuerons à travailler (avec la Libye, ndlr). Nous reconnaissons les Etats, les régimes ne sont pas éternels", selon lui.
La Libye est un partenaire essentiel pour la Tunisie, le second après l'Union européenne. 1.200 entreprises tunisiennes y vendent leurs produits, soit 7% des exportations totales tunisiennes, et le commerce bilatéral a représenté en 2010 environ 1,2 milliard de dinars (environ 600 millions d'euros).
Sans oublier les quelque deux millions de touristes libyens qui viennent s'amuser ou se faire soigner en Tunisie dans des cliniques privées.
Selon la revue tunisienne Réalités, la Libye est le quatrième investisseur arabe en Tunisie, et un grand pourvoyeur de produits pétroliers.
Source : AFP
vendredi 25 mars 2011
Tunisie : Signature d'un accord avec la France dans le domaine des énergies renouvelables
La Tunisie et la France ont signé jeudi un accord de coopération pour la réalisation de programmes et de projets communs dans le domaine des énergies renouvelables, rapporte l'agence officielle tunisienne TAP.
Signé à l'occasion de la visite qu'effectue actuellement à Tunis le ministre français de l'Industrie Eric Besson, l'accord s'inscrit dans le cadre des plans solaires tunisien (PST) et méditerranéen (PSM).
A travers "une coopération institutionnelle et technique", il vise notamment à "la valorisation de l'électricité produite en Tunisie à partir de sources d'énergies renouvelables sur les marchés européens".
Selon le document intitulé "Arrangement administratif portant sur le développement et l'utilisation rationnelle des énergies renouvelables", les deux parties conviennent de développer en particulier au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM) les dynamiques relatives au développement des énergies renouvelables, à l'efficacité énergétique et au transport de l'énergie renouvelable.
M. Besson a, à cette occasion, évoqué le projet d'interconnexion électrique en Méditerranée (Medgrid) qui consiste à évaluer la faisabilité d'un réseau électrique permettant d'acheminer vers le Nord une partie de l'énergie solaire ou éolienne produite par le Sud.
Source : AP
Signé à l'occasion de la visite qu'effectue actuellement à Tunis le ministre français de l'Industrie Eric Besson, l'accord s'inscrit dans le cadre des plans solaires tunisien (PST) et méditerranéen (PSM).
A travers "une coopération institutionnelle et technique", il vise notamment à "la valorisation de l'électricité produite en Tunisie à partir de sources d'énergies renouvelables sur les marchés européens".
Selon le document intitulé "Arrangement administratif portant sur le développement et l'utilisation rationnelle des énergies renouvelables", les deux parties conviennent de développer en particulier au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM) les dynamiques relatives au développement des énergies renouvelables, à l'efficacité énergétique et au transport de l'énergie renouvelable.
M. Besson a, à cette occasion, évoqué le projet d'interconnexion électrique en Méditerranée (Medgrid) qui consiste à évaluer la faisabilité d'un réseau électrique permettant d'acheminer vers le Nord une partie de l'énergie solaire ou éolienne produite par le Sud.
Source : AP
mardi 22 mars 2011
Tunisie : L'équipage d'Hannibal II arrivera ce soir
Un avion civil sera dépêché par la compagnie aérienne Tunisair vers l'Etat de Djibouti pour rapatrier l'équipage du navire "Hannibal II", libéré le 17 mars 2011.
Contacté par l'agence Tunis Afrique Presse (TAP), le chargé de la communication au ministère du Transport et de l'Equipement a ajouté, lundi, que l'avion transporte à son bord une équipe médicale militaire et des représentants de la société propriétaire d'Hannibal II, à leur tête M. Férid Abbès, ainsi qu'un équipage pour rapatrier "Hannibal II" vers la Tunisie.
Selon la même source, Hannibal II arrivera au port de Djbouti ce lundi, à 22 heures (heure locale) pour évacuer mardi soir l'équipage vers l'aéroport international de Tunis Carthage.
L'avion atterrira au terminal 2 ou sera organisée une conférence de presse.
Le ministère du Transport et de l'Equipement a pris les précautions nécessaires pour assurer la protection sanitaire de l'équipage libéré.
Le navire "Hannibal II" et son équipage qui compte 32 personnes dont 22 tunisiens ont libérés après le paiement de la rançon exigée par les pirates somaliens.
L'amiral Chédli Chérif avait mené les négociations avec les pirates somaliens en coordination avec l'Etat major des armées françaises.
Il y a lieu de rappeler que le navire libéré est géré par la société Gabès Marine Tankers (GMT) et battait pavillon panaméen lorsqu'il a été capturé au large du Golfe d'Aden le 11 novembre 2010.
Source : TAP
mercredi 16 mars 2011
Tunisie : Principales dispositions du projet du Code de la presse
La commission sectorielle de l'information et de la communication audiovisuelles issue de l'Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique se penche sur le parachèvement du projet du "Code de la presse, de l'imprimerie et de l'édition" qui sera présenté, ultérieurement, à l'instance dans sa composition élargie.
M. Ridha Jenayeh, président de la commission sectorielle a indiqué, mardi, à l'agence TAP, que les principaux amendements proposés à l'issue des travaux peuvent être résumés dans les points suivants:
- Suppression de la formalité du dépôt légal auprès du ministère de l'Intérieur, afin de consacrer le principe de la liberté de la presse, et son remplacement par le dépôt légal auprès du pouvoir judiciaire, tout en conférant un caractère automatique au dépôt légal, afin que la diffusion ne reste pas tributaire de la remise du récépissé de la déclaration, par la partie compétente.
- Introduction des dispositions spéciales consacrant le droit des journalistes à obtenir l'information de sa source et sa diffusion sans rencontrer des pressions ou des exactions de quelque nature que ce soit.
- Introduction de dispositions spéciales relatives à la transparence financière, pour les journaux périodiques d'information générale, afin d'éviter une éventuelle domination des capitaux étrangers sur eux.
- Introduction de dispositions spéciales concernant la pluralité des journaux périodiques, particulièrement au niveau du tirage.
- Révision des dispositions relatives à la diffusion des journaux périodiques étrangers
- Révision des procédures de la poursuite des crimes de la presse, en instaurant la procédure du renvoi direct
- Autorisation aux associations opérant dans le domaine de la lutte contre toute forme de discrimination raciale, sexiste ou religieuse d'exercer des poursuites judiciaires concernant les crimes commis contre une catégorie de personnes, à cause de leur appartenance à une religion, à une race ou à un sexe déterminé.
- Introduction, dans le Code de la presse, de dispositions particulières sur les élections et incrimination de l'usage des lieux de culte pour la propagande politique.
M. Jenayeh a souligné que l'élection d'une assemblée nationale constituante n'exige pas seulement la préparation d'un code électoral mais, aussi, la révision et la préparation de nouveaux textes organisant le paysage médiatique dans ses différentes formes écrites ou audio-visuelles, en raison de leur étroite relation avec la liberté d'expression et d'opinion qui est d'une extrême importance dans l'opération électorale.
Dans ce contexte, le professeur de droit public, de l'université de Tunis, a relevé que les candidats des partis politiques ou les personnalités indépendantes feront la promotion de leurs idées, programmes et visions par le biais des médias, ce qui exige la mise en place de réformes structurelles du secteur de l'information.
Il a rappelé, à cet égard, la création, conformément au décret-loi du 2 mars 2011, d'une instance nationale indépendante pour la réforme du secteur de l'information et de la communication, sous la présidence de M. Kamel Labidi.
M. Ridha Jenayah a indiqué que les dispositions contenues dans ce décret-loi "sont insuffisantes pour organiser et régir les médias", précisant que cette instance dispose, essentiellement, des prérogatives consultatives, d'où l'importance des nouveaux textes législatifs organisant le travail des médias.
Il a relevé, à ce sujet, que "le code de la presse, de l'imprimerie et de l'édition", sera prêt dans les délais fixés par le président de la République par intérim, soit avant la fin du mois de mars 2011.
Le président de la sous-commission de l'information et de la communication, a indiqué, que la liberté d'expression est "une arme à double tranchant", précisant que la liberté bien qu'importante peut être "dangereuse" étant donné que "toute déviation peut avoir de fâcheuses conséquences en visant l'honneur et la réputation des gens".
Il a souligné la nécessité de prévenir de telles pratiques qui vont à l'encontre de la déontologie professionnelle, au niveau de la législation.
Source : TAP
mardi 15 mars 2011
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sur Nessma TV
Nessma Tv passera un Talk Show spécial, Jeudi 17 Mars à 21h00, avec comme invitée la Secrétaire d’Etat Américaine Hillary Clinton qui effectue sa première visite officielle en Tunisie après la Révolution du 14 Janvier 2011.
Des questions brulantes seront au centre de cette émission dont : Les perspectives dans le Monde Arabe au lendemain des révolutions…La place de la femme dans les démocraties naissantes de la région….L’avenir politique économique et social du grand Maghreb et l’évolution des relations américano-maghrébines…
Tunisie : Reconnaissance internationale pour le soutien aux réfugiés de provenance de Libye
M. Bekele Geleta, secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la croix-rouge et du croissant-rouge, qui est arrivé, lundi, au camp de Choucha, près de la frontière tuniso-libyenne, a loué les efforts consentis par le peuple et le gouvernement tunisiens, pour venir en aide aux réfugiés de provenance de Libye via le poste frontière de Ras Jedir.
« Surmonter cette crise humanitaire est une responsabilité partagée. Nous sommes ici pour aider à faire face à cette situation et soutenir les efforts du croissant rouge tunisien qui était le premier à intervenir », a indiqué M. Geleta.
Il a souligné la nécessité de se préparer à d'éventuels développements en Libye et à leurs répercussions sur la frontière tuniso-libyenne.
Un camp est en cours d'installation par la Fédération internationale des sociétés de la croix-rouge et du croissant-rouge pour accueillir, dans une première phase, un millier de réfugiés. Ce camp est extensible en cas de besoin pour accueillir jusqu'à 10 mille personnes.
Il se compose d'unités d'hébergement, d'entrepôts, de bureaux, de cuisines et d'un centre hospitalier aménagé sur une initiative espagnole.
Source : TAP
dimanche 13 mars 2011
Japon - Tsunami : Un deuxième réacteur risque d'exploser
L'opérateur d'une centrale nucléaire du nord-est du Japon a déclaré dimanche qu'un deuxième réacteur donnait des signes de problèmes, avec un risque d'explosion.
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé qu'il s'agissait du réacteur N°3 de la centrale Fukushima N°1, située à 250 kilomètres au nord de Tokyo.
"Toutes les fonctions pour maintenir le niveau du liquide de refroidissement sont en panne", a déclaré un porte-parole de l'opérateur.
Samedi, le réacteur N°1 de cette centrale avait déjà rencontré une série de problèmes (défaut de refroidissement, de montée de pression), forçant les autorités à ouvrir des valves pour évacuer de la vapeur en excès.
Ces dysfonctionnements sont intervenus après le violent séisme qui a dévasté la région vendredi.
Une explosion s'est produite dans l'enceinte de la centrale, forçant les autorités nippones à prendre des dispositions exceptionnelles pour limiter les conséquences des émanations radioactives.
Le bâtiment abritant le réacteur numéro un du site s'est effondré.
Les autorités avaient auparavant ordonné aux habitants d'évacuer la zone dans un rayon de 10 km autour de la centrale qui compte six réacteurs. Il a ensuite été étendu à 20 km, un peu moins de quatre heures après l'accident.
Source AFP
Vidéo de la première explosion à la centrale nucléaire de Fukushima :
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé qu'il s'agissait du réacteur N°3 de la centrale Fukushima N°1, située à 250 kilomètres au nord de Tokyo.
"Toutes les fonctions pour maintenir le niveau du liquide de refroidissement sont en panne", a déclaré un porte-parole de l'opérateur.
Samedi, le réacteur N°1 de cette centrale avait déjà rencontré une série de problèmes (défaut de refroidissement, de montée de pression), forçant les autorités à ouvrir des valves pour évacuer de la vapeur en excès.
Ces dysfonctionnements sont intervenus après le violent séisme qui a dévasté la région vendredi.
Une explosion s'est produite dans l'enceinte de la centrale, forçant les autorités nippones à prendre des dispositions exceptionnelles pour limiter les conséquences des émanations radioactives.
Le bâtiment abritant le réacteur numéro un du site s'est effondré.
Les autorités avaient auparavant ordonné aux habitants d'évacuer la zone dans un rayon de 10 km autour de la centrale qui compte six réacteurs. Il a ensuite été étendu à 20 km, un peu moins de quatre heures après l'accident.
Source AFP
Vidéo de la première explosion à la centrale nucléaire de Fukushima :
samedi 12 mars 2011
Japon : Le séisme aurait déplacé de près de 10 cm l'axe de rotation de la Terre
Le séisme au Japon aurait déplacé de près de 10 cm l'axe de rotation de la Terre, a indiqué l'institut italien de géophysique et de vulcanologie vendredi, quelques heures après la catastrophe qui a fait plus de 1.000 morts et disparus selon une agence de presse japonaise.
"Des résultats préliminaires d'études effectuées par l'Institut national italien de géophysique et de vulcanologie (INGV) indiquent que le séisme du Japon aurait déplacé l'axe de rotation de la terre de près de 10 cm", a indiqué le directeur de recherche Antonio Piersanti dans un communiqué publié sur le site de l'institut.
Ce mouvement "est beaucoup plus important que celui du grand tremblement de terre de Sumatra de 2004 et probablement juste derrière celui du Chili de 1960", a ajouté M. Piersanti.
L'Agence spatiale italienne était pour sa part plus réservée, estimant qu'il fallait recueillir de nombreuses autres données avant d'établir la mesure exacte du mouvement, a rapporté l'agence Ansa.
La modification de l'axe terrestre peut avoir des répercussions sur la durée du jour solaire mais il s'agit de changements minimes et imperceptibles, de l'ordre de quelques millionièmes de seconde.
Le très violent séisme et le tsunami qui ont touché vendredi le Nord-Est du Japon ont fait plus de 1.000 morts et disparus.
Source : AFP
vendredi 11 mars 2011
Tunisie : Décision de justice de geler les primes des membres des chambres des députés et des conseillers
La deuxième chambre de première instance du tribunal administratif a prononcé, jeudi, au nom du peuple tunisien, un jugement en référés de geler le versement des primes et l'octroi des avantages aux membres de la chambre des députés et de la chambre des conseillers.
Ce jugement intervient à la suite de la requête déposée, le 23 février 2011, par les avocats Maîtres Abderraouf Ayadi, Amor Safraoui, Anouar Bassi et Hafedh Brigui et une société d'avocats de Djerba au nom d'un groupe de citoyens, juristes et composantes de la société civile.
Cette requête vise à faire annuler le paiement de ces primes, avantages et facilités accordés aux membres des deux chambres. Les plaignants se sont présentés en leur qualité de citoyens contribuables, à travers les impôts payés au budget de l'Etat.
Ce jugement en référés a été rendu, en attendant la tenue du procès pour l'examen de l'affaire principale, pendante devant la justice, relative à la dissolution des deux chambres, procès qui exige beaucoup plus de temps.
Selon les attendus du jugement prononcé, le gel provisoire des primes et avantages accordés aux députés et conseillers est une mesure conservatoire utile, conformément aux dispositions de l'article 81 de la loi organique relative au tribunal administratif, en ce sens qu'elle garantit la protection des deniers publics, en attendant que l'affaire principale soit tranchée.
Source : TAP
mercredi 9 mars 2011
Tunisie : Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) est dissous
Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) est dissous, annonce, mercredi, le tribunal de première instance de Tunis.
Le tribunal de première instance de Tunis, a annoncé la dissolution du RCD et la saisie de tous ses biens, à l'intérieur et à l'étranger, conformément à la loi sur les partis.
Il est à rappeler que ce procès intervient, suite aux revendications des tunisiens et à la requête déposée il y a deux semaines, par le ministère de l'Intérieur.
lundi 7 mars 2011
Tunisie : Nomination des nouveaux membres du gouvernement provisoire ...
Le président de la République par intérim M. Fouad Mebazaa a nommé aujourd'hui les nouveaux membres du gouvernement provisoire :
- M. Rifaat Chaabouni, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
- M. Abdelhamid Triki, ministre de la Planification et de la Coopération internationale
- M. Abdellaziz Rassaa, ministre de l'Industrie et de la Technologie
- M. Ahmed Adhoum, ministre des Domaines de l'Etat
- M. Abderrazak Zouari, ministre du Développement régional
- M. Rafaa Ben Achour, ministre délégué auprès du Premier ministre
- M. Radhouane Nouisser, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères
- M. Adel Gaaloul, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé de la Technologie
Tunisie : Naissance du Groupe arabe d'observation des médias
La création du "Groupe arabe d'observation des médias" a été annoncée lors d'une rencontre avec la presse dimanche 7 mars à Tunis.
Il s'agit d'un regroupement d'organisations et de personnes qui militent dans le domaine des médias, de la liberté d'expression, et des droits de l'Homme dans le monde arabe.
Cette structure aura pour objectifs la construction d'une information arabe professionnelle et indépendante, le soutien à la liberté d'opinion et d'expression, et le développement des capacités des journalistes, a expliqué Mme Sihem Ben Sedrine, présidente de cette nouvelle organisation.
Il s'agit d'établir des rapports comportant des observations et des recommandations sur la situation des médias dans le monde arabe ainsi que sur les aspects juridiques de l'exercice de la profession, le respect de la déontologie, et les relations entre les autorités publiques et les médias.
Le comité de direction du groupe est composé de 7 membres. Il s'agit de:
- Mme Sihem Ben Sedrine (Tunisie/ présidente)
- Mme Sally Khadri (Egypte)
- Mme Maha Seblati (Syrie)
- M. Nabil Rajeb (Bahreïn)
- M. Jihad Harb (Palestine)
- M. Mohamed Khawalda (Jordanie)
- M.Khalil Abdelmomen (Algérie)
La réunion constitutive du groupe a eu lieu du 4 au 6 mars à Tunis avec la participation de 18 représentants d'organisations arabes actives dans le domaine des droits de l'Homme.
Le choix de la Tunisie pour la tenue de cette première réunion vient exprimer "un soutien à la révolution tunisienne", précise un communiqué du groupe publié dimanche.
Source : TAP
vendredi 4 mars 2011
Frontière tuniso-libyenne : l'OMS met en garde contre les risque d'épidémies
Un haut responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde jeudi à Tunis contre le risque de propagation d'épidémies à la frontière tuniso-libyenne où des milliers de réfugiés continuent d'affluer.
"Les conditions sanitaires sur la frontière tuniso-libyenne risquent de provoquer des épidémies", a alerté lors d'un point de presse le Dr Eric Laroche, sous-directeur général de l'OMS en charge des interventions sanitaires en cas de crise.
Décrivant la situation dans la zone de Ras Jédir (Sud tunisien), principal poste frontalier avec la Libye, il a noté que les hangars et abris regorgent de réfugiés, dont bon nombre sont obligés de dormir par terre. Certains souffrent de diarrhée, de la grippe ou de maladies respiratoires.
Face à cette situation "inquiétante", le représentant de l'OMS en Tunisie, le Dr Stefano Lazzari, a, de son côté, fait état de "mesures d'urgence" prises avec les autorités tunisiennes. Il a notamment évoqué la mise en place d'un système d'alerte précoce pour détecter les risques épidémiques et renforcer le réseau de communication sur place, en coordination avec le ministère tunisien de la santé publique.
Des couloirs humanitaires pour acheminer des médicaments et renforcer les moyens logistiques sur place, ont par ailleurs été établis, a-t-il précisé.
A son tour, le Dr Laroche a rendu hommage à "la solidarité remarquable" de la société civile tunisienne avec les réfugiés, ainsi qu'aux efforts déployés par l'armée, les services du département de la santé et le Croissant rouge tunisien (CRT) pour acheminer les secours aux expatriés et faciliter leur évacuation.
Source : AP
Tunisie : Foued Mebazaa annonce "la victoire du peuple et de la révolution"
M. Foued Mebazaa, Président de la République par intérim, a annoncé, dans une allocution, jeudi soir, au peuple tunisien, l'amorce par le pays d'une nouvelle phase.
Une phase fondée sur l'exercice par le peuple de sa pleine et entière souveraineté, dans le cadre d'un nouveau régime politique qui rompt, définitivement et de manière irréversible, avec le régime déchu.
Conformément aux dispositions de l'article 57 de la Constitution et "afin de préserver la continuité et la pérennité de l'Etat et par fidélité à la mémoire des martyrs et à l'effet de concrétiser les principes de la révolution", M. Foued Mebazaa a affirmé son engagement à poursuivre sa mission, après le délai du 15 mars 2011, jusqu'au déroulement des élections.
Il a révélé un plan détaillé des échéances politiques "qui détermineront l'avenir proche" du pays, un plan, a-t-il dit "qui a bénéficié du large consensus des différentes parties politiques, des composantes de la société civile et des organisations nationales pour répondre aux aspirations du valeureux peuple tunisien qui a exprimé la volonté de rompre définitivement avec le passé lors de sa révolution contre la tyrannie et l'oppression et son engagement résolu pour le plein exercice de sa souveraineté, en choisissant, librement et sans tutelle aucune, ses représentants, afin de réaliser la transition démocratique saine et sereine".
Il a, également, annoncé l'adoption d'une organisation provisoire des pouvoirs publics, composée du président de la République par intérim et d'un gouvernement transitoire, sous la présidence de M. Béji Caid Essebsi et qui prendra fin, le jour où l'Assemblée Nationale Constituante entamera ses travaux, après à son élection libre, pluraliste et transparente le 24 juillet prochain.
Le président de la République par intérim a indiqué que dans le but d'élire l'assemblée nationale constituante démocratiquement et conformément aux principes de la révolution, un système électoral spécial sera mis en place à cet effet.
Il a relevé que "la commission pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique" se penche sur l'élaboration d'un projet de texte légal à ce sujet, qui fera l'objet de consultations au sein du conseil de la commission, qui sera constitué de personnalités politiques et nationales, de représentants des différents partis politiques, d'instances, d'organisations, d'associations et de composantes de la société civile dans la capitale et dans les régions et qui ont contribué à la révolution et l'ont soutenu .
Il a annoncé que ce texte sera adopté avant la fin du mois de mars pour que débute la préparation effective des élections.
M. Mebazaa a souligné la mise en oeuvre de ce programme finalisera le travail pour la prochaine période, afin de répondre à "aux attentes du peuple tunisien, et rester fidèle à la mémoire des glorieux martyrs, ce qui est de nature à transmettre au monde l'image authentique de la révolution tunisienne, et lui octroyer la place élevée qui lui revient dans la civilisation humaine".
Il a fait part de sa forte détermination à mettre en oeuvre ce programme avec sincérité et en toute transparence, pour garantir la transition démocratique et la placer "en des mains ssres, les mains de l'assemblée nationale constituante, qui est la meilleure expression de la volonté du peuple pour l'édification des fondements de la Tunisie de l'avenir, la Tunisie de la liberté et de la dignité".
M. Foued Mebazaa a, d'autre part, rassuré le peuple tunisien au sujet de la situation sécuritaire qui, a-t-il dit, a connu une nette amélioration, à la faveur de la conjugaison des efforts de tous forces: de sécurité intérieure, forces armées et citoyens.
Il a, également, dénoncé les tentatives de certaines parties de semer la terreur dans les esprits, pour faire obstacle au processus de la révolution et empêcher la préparation des conditions appropriées pour la transition démocratique pacifique et civilisée.
Ces parties, a-t-il relevé, ont eu recours, pour accomplir leurs forfaits, à des pratiques suspectes et illégales qui portent atteinte à l'ordre public et aux libertés d'autrui et perturbent le rythme du développement et le fonctionnement normal et régulier des services publics, dans une période qui exige de tout patriote sincère davantage de travail et d'effort, afin de créer de nouveaux postes d'emploi, éradiquer progressivement les poches de pauvreté et améliorer le niveau de vie, en particulier, celui des catégories les moins favorisées.
Il a mis l'accent sur la nécessité de faire preuve du même esprit de responsabilité et de renoncer, en cette conjoncture difficile, aux revendications personnelles et partiales, pour barrer la route aux poches de régression, préserver la volonté du peuple à décider de son destin et choisir le régime politique qui lui sied, notamment, en cette conjoncture très difficile, sur nos frontières sud, à cause des événements survenus en Libye sœur, qui imposent à tous de faire preuve de vigilance et de solidarité avec nos frères tunisiens de retour de Libye, et d'entraide avec les frères et les amis qui se sont réfugiés en Tunisie.
Source : TAP
mercredi 2 mars 2011
Tunisie : le ministère de la Défense dénonce la campagne qui vise à discréditer l'armée nationale
Dans un communiqué rendu public, Mardi 1er Mars 2011, le ministère de la Défense nationale dénonce la campagne de dénigrement orchestrée récemment contre l'armée nationale dans le dessein de mettre en doute sa probité et sa crédibilité envers la révolution, à travers la propagation de rumeurs sur le réseau social "Facebook" et la diffusion de tracts.
Le ministère précise que cette campagne vise à discréditer cette fidèle institution qui a vaillamment résisté pour protéger la révolution depuis son déclenchement, défendre les institutions de l'Etat, protéger les individus, préserver les biens publics et privés contre les actes de vandalisme et de pillage et sauvegarder le régime républicain.
Cette campagne s'inscrit dans le cadre des manœuvres destructrices tendant à compromettre la sécurité, à semer le désordre et la peur chez les citoyens et à faire régresser le pays à la date précédant le 14 janvier 2011.
Ces rumeurs ne peuvent leurrer quiconque ou porter préjudice à l'esprit de cohésion qui s'est installé entre les forces armées et l'ensemble du peuple tunisien.
Cette vaine tentative fomentée par les colporteurs de médisance n'atteindra point ses desseins et n'affectera nullement le moral des militaires qui se sont engagés, devant Dieu et la Patrie, à être fidèles et à accomplir leur devoir avec dévouement, quels que soient les lourds sacrifices demandés, à l'exemple de ceux qui ont fait don de soi au service de la Tunisie.
Le ministère de la Défense nationale affirme également que l'armée nationale demeurera, à jamais, un fervent défenseur de la souveraineté tunisienne et une école de sacrifice, d'abnégation et de négation de soi, tout comme elle restera toujours disposée à répondre à l'appel du devoir sacré.
Les forces armées sont résolument engagées, en coordination et en étroite collaboration avec les forces de la sûreté intérieure, à protéger la révolution et à garantir un processus démocratique réel et irréversible, sur la base de l'unité de la patrie et de la cohésion entre toutes ses catégories.
Tourisme : 54% des français sont prêts à repartir en Tunisie
Le cabinet GFK a réalisé une étude auprès de 1 000 internautes, entre le 9 et le 16 février derniers, pour connaître leurs avis sur la Tunisie et l'Egypte.
Les résultats sont plutôt encourageants pour les deux destinations. En effet, parmi les Français interrogés ayant prévu de partir en Tunisie cette année, 54% se disaient prêts à y aller dès que le Quai d'Orsay donnerait son feu vert (ce qui est intervenu le 14 février, pendant le sondage), et 41% envisageaient de repartir dans plusieurs mois. Seuls 5% affirmaient ne pas souhaiter s'y rendre avant plusieurs années.
Même tendance de fond pour l'Egypte : 43% des Français qui avaient prévu de s'y rendre cette année étaient prêts à repartir dès l'accord du Quai d'Orsay (intervenu plus tard, le 17 février) et 49% dans les prochains mois.
A noter tout de même : 49% des sondés se déclaraient "pas du tout intéressés par la Tunisie", et 44% "pas du tout intéressés par l'Egypte" comme destinations de vacances.
Source : http://www.pros-du-tourisme.com
mardi 1 mars 2011
Manifestation, à El Menzah, pour le retour à la normale
Plus de deux mille personnes se sont rassemblés, lundi en milieu d'après-midi, prés de la coupole d'El Menzah, appelant au retour au calme, à la stabilité et au travail, estimant que les personnes présentes à La Kasbah ne représentent pas "tout le peuple tunisien".
A travers les pancartes et banderoles affichées, les manifestants, dont un grand nombre d'étudiants, de médecins, de chefs d'entreprises et de syndicalistes, soutiennent le gouvernement de transition et réclament un retour à la normale, afin de stabiliser l'économie nationale et éviter la dérive sécuritaire, résultante de l'état d'instabilité qui sévit dans le pays.
Ils scandaient notamment : "Le peuple souhaite construire le pays", ainsi que des slogans réprobateurs à l'encontre du secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
M. Makram Gabsi, avocat, un des membres du comité d'organisation de ce mouvement, qui comprend une dizaine de personnes, a indiqué à l'agence TAP que ce rassemblement se tiendra tous les jours après 17H00, soit "après la fin des cours et des horaires de travail".
Pour sa part, M. Néjib Fassi, organisateur et chef d'entreprise a déploré le fait que les manifestants de la Kasbah aient voulu imposer leur opinion, en s'érigeant en porte-voix du peuple, déclarant que l'objet de cette manifestation est de dire : "Non à la violence, non à l'extrémisme, non à l'absolutisme, non aux dérapages, oui à l'édification de la Tunisie de nouveau".
Source :TAP
Tunisie : l'armée nationale renforce sa présence devant le siège du ministère de l'Intérieur
Les forces de sécurité et l'armée nationale ont renforcé, lundi, leur présence devant le siège du ministère de l'Intérieur, à l'avenue Habib Bourguiba, à Tunis, l'entourant de fils de fer barbelés, suite aux actes de désordre enregistrés dans la capitale ce week-end.
Des hélicoptères de l'armée nationale ont survolé la capitale. Des unités des forces de sécurité ont été déployées dans différentes parties de l'avenue Habib Bourguiba.
Plusieurs centaines de personnes rassemblées en groupes dispersés discutaient de la situation dans le pays suite à la démission de Mohamed Ghannouchi et à la reprise des actes de violence, a constaté un journaliste de l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP) sur place.
Des groupes de jeunes âgés de moins de vingt ans ont investi l'avenue Habib Bourguiba et ont tenté de semer la panique parmi les citoyens en bloquant les passages réservés aux véhicules. Ces jeunes ont prétendu avoir arrêté une voiture suspecte.
Plusieurs personnes interrogées par l'agence TAP ont affirmé qu'il s'agit "de bandes criminelles" qui profitent de la situation sécuritaire fragile pour commettre des actes de destruction et des cambriolages.
Des locaux de commerce ont fermé suite aux actes de destruction dans la capitale alors que d'autres commerçants ont choisi de vider complètement leurs locaux de peur d'une reprise des actes de violence, a-t-on constaté sur place.
Tunisie : Ahmed Ibrahim révèle les circonstances de l'annulation de la conférence d'Ettajdid à Sfax
M. Ahmed Ibrahim, premier secrétaire du mouvement Ettajdid, a considéré que ce qu'il a vécu à Sfax, lors du meeting du mouvement Ettajdid, qui devait se tenir, dimanche, dans l'une des salles de fête de la ville, a été "un véritable cauchemar", au vu de la gravité de la scène et du chaos qui s'est installé dans cet espace, en présence de familles, d'hommes, de femmes, de jeunes et d'enfants.
S'agissant des circonstances de l'incident, M. Ibrahim a insisté, au cours d'une conférence de presse, tenue par le mouvement Ettajdid, lundi, dans son siège à Tunis, sur l'intention délibérée de certains intrus, qui étaient au nombre de 400, de faire échouer ce meeting politique, organisée par la section de Sfax du mouvement Ettajdid, qui ont attaqué la salle des fêtes de la municipalité de la région, peu avant le démarrage du meeting et exigé des dirigeants du mouvement de quitter les lieux, refusant toute forme de dialogue en l'absence totale des forces de l'ordre.
Il a ajouté qu'environ 150 jeunes âgés de 18 à 24 ans ont pénétré de force dans la salle de réunion, scandant le slogan "dégage, dégage", ce qui a causé un désordre total sur les lieux alors que leurs compères, dont le nombre dépassait les 200 personnes et qui avaient en leur possession des armes blanches et des chaînes, sont restées à l'extérieur de la salle, ce qui a généré une atmosphère de terreur. Il a précisé que ces personnes ont commis ces actes "sous l'instigation de certaines parties proches du RCD et de structures syndicales régionales".
Le premier secrétaire du mouvement a rappelé avoir été la cible d'injures et de tentatives d'agression physique de la part de certaines personnes à Sfax, jusqu'à son arrivée à son hôtel de résidence, estimant que ces incidents sont une preuve irréfutable de la dérive sécuritaire dangereuse qui sévit dans plusieurs régions du pays et qu'ils s'opposent aux principes mêmes de la révolution.
Pour ce qui est des revendications exigeant la démission d'un certain nombre de responsables politiques du gouvernement provisoire, M. Ahmed Ibrahim a considéré que le terme "dégage" utilisé contre l'ancien régime, a été dévié de son sens pour fonder un véritable langage "fasciste", ajoutant que des menaces ont été proférées contre sa personne par "certains responsables qui prétendaient appartenir à l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), alors que la centrale syndicale se désavoue de tels gens".
Il a ajouté que certaines parties cherchent à avorter la révolution et à la dévier de son objectif, en exploitant certains courants qui se disent de la gauche ou appartenant au mouvement "Ennahdha" pour lancer des opérations de harcèlement sous prétexte de protéger la révolution "alors que ces derniers ne représentent pas ces deux mouvements politiques", indiquant que "si la révolution a favorisé l'émergence de tels groupes alors cette révolution n'a plus de sens".
Au plan national, M. Ibrahim a souligné qu'il existe en Tunisie des parties qui veulent échanger la liberté contre la sécurité et que la dérive sécuritaire que connaît la capitale et plusieurs autres régions commande une véritable prise de position afin d'instaurer la sécurité, appelant toutes les parties "à faire preuve d'un minimum de responsabilité politique, à cesser les surenchères et le harcèlement, à arrêter de cacher derrière les manifestations et à s'ériger en porte-voix du peuple".
Il a considéré ce qui s'est passé dimanche 27 février à Sfax comme étant une tentative de contourner la révolution et une preuve irréfutable de l'existence d'une contre-révolution pour empêcher l'édification démocratique dans le pays, une question "qui nécessite le rétablissement immédiat de la sécurité dans le cadre du respect des libertés du peuple".
Il a souligné que le mouvement "Ettajdid" est respectueux des mécanismes qui fondent un véritable processus démocratique dans le cadre du consensus national, indiquant que le dialogue et le rationalisme représentent l'unique voie pour concrétiser cette aspiration, et que les élections sont la véritable expression de la volonté du peuple.
En ce qui concerne M. Béji Caïd Essebsi, qui vient d'être nommé premier ministre, M. Ibrahim a fait remarquer que tout le monde lui reconnaît ses compétences et ses potentialités professionnelles ainsi que son ouverture sur tous les courants et partis politiques. Il a salué, d'autre part, le rôle important joué par M. Mohamed Ghannouchi démissionnaire, au cours de la précédente période, démentant toute intention de sa part de démissionner du gouvernement provisoire.
Pour sa part, M. Samir Bettaieb, membre du secrétariat du mouvement, a présenté une liste nominative des instigateurs des événements de Sfax, précisant "qu'ils ne représentent pas les structures de l'UGTT qui ont dénoncé de tels agissements".
Il a indiqué que le mouvement poursuivra en justice les instigateurs et qu'il ne "tolérera à l'avenir aucune oppression à son encontre", appelant la majorité silencieuse à assumer sa responsabilité.
En réponse aux demandes d'éclaircissements des médias nationaux, M. Ahmed Ibrahim, a déclaré à l'agence TAP, que le parachèvement de l'édification politique des composantes de la société civile en Tunisie est en phase de construction" et que nul ne peut s'ériger en porte-voix du peuple ou des manifestants de la place de la Kasbah" ajoutant que la revendication de la démission des responsables politiques n'émane pas de l'ensemble du peuple et qu'il n'appartient à quiconque de dire qu'il représente le peuple ou sa volonté" car ceci serait une transgression de la liberté d'expression pour laquelle la révolution s'est déclenchée".
Source : TAP
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