Les autorités libyennes ont décidé, à compter de la journée de ce vendredi 8 avril 2011, de supprimer le visa et le change de devises pour les ressortissants tunisiens désirant franchir les frontières tunisiennes à destination de la Libye.
En dépit de l'entrée en vigueur de cette mesure, depuis vendredi matin, le mouvement de passage vers la Libye n'a pas repris son rythme initial, avant le déclenchement de la crise libyenne. Seulement 4 ressortissants tunisiens ont accédé au territoire libyen.
Lors d'une rencontre avec des commerçants, parmi ceux qui considèrent la Libye comme étant une destination privilégiée pour dynamiser leurs activités commerciales, plusieurs d'entre-eux n'ont pas écarté l'éventualité d'une prochaine reprise de leur activité initiale, indiquant qu'ils suivent de manière attentive l'actualité de la scène libyenne.
Si la situation perdure encore, ont-ils souligné, ils seront contraints à reprendre leurs activités, en dépit des difficultés et des dangers auxquels ils sont confrontés.
Sur un autre plan, le rythme d'affluence des libyens sur le territoire tunisien, via le point de passage frontalier de Ras Jedir, s'accélère en comparaison avec le flux des autres ressortissants étrangers. La journée du vendredi a enregistré l'accès de 2196 libyens sur un total de 3190 déplacés ayant franchi la frontière tuniso-libyenne.
Plus de 800 libyens ont franchi la frontière tuniso-libyenne entre 08H00 et 16H00 contre 13 palestiniens qui étaient bloqués de l'autre côté de la frontière après qu'ils aient été empêché d'accéder au territoire tunisien à la demande de l'Ambassade de Palestine de retourner en Libye.
Trente palestiniens résidant dans le camp des Emirats Arabes Unis ont exhorté la communauté internationale à les rapatrier vers une destination de leur choix.
Plusieurs diplomates ont franchi, vendredi, le poste frontalier de Ras Jedir, dont un diplomate soudanais et l'ambassadeur du Sénégal en Libye accompagné de son conseiller. Toutes ces personnes ont pris la route directement vers l'Aéroport International Tunis-Carthage.
D'autre part, un groupe de jeunes chômeurs de la région de Ben Guerdane ont bloqué la circulation des véhicules mis à la disposition des organisations onusiennes, en signe de protestation contre leur exclusion des postes d'emploi offerts par ces organisations.
Les jeunes ont exprimé leur mécontentement face au recours des organisations à l'embauche de plusieurs déplacés pour fournir des services dans les camps, soulignant qu'ils sont les mieux habilités à effectuer ces travaux, étant donné qu'ils sont en chômage.
Ces protestations ont abouti à l'emploi d'un certain nombre de ces jeunes au sein de ces organisations, tout en offrant aux autres des promesses d'embauche, en cas de besoin.
Source : TAP
En dépit de l'entrée en vigueur de cette mesure, depuis vendredi matin, le mouvement de passage vers la Libye n'a pas repris son rythme initial, avant le déclenchement de la crise libyenne. Seulement 4 ressortissants tunisiens ont accédé au territoire libyen.
Lors d'une rencontre avec des commerçants, parmi ceux qui considèrent la Libye comme étant une destination privilégiée pour dynamiser leurs activités commerciales, plusieurs d'entre-eux n'ont pas écarté l'éventualité d'une prochaine reprise de leur activité initiale, indiquant qu'ils suivent de manière attentive l'actualité de la scène libyenne.
Si la situation perdure encore, ont-ils souligné, ils seront contraints à reprendre leurs activités, en dépit des difficultés et des dangers auxquels ils sont confrontés.
Sur un autre plan, le rythme d'affluence des libyens sur le territoire tunisien, via le point de passage frontalier de Ras Jedir, s'accélère en comparaison avec le flux des autres ressortissants étrangers. La journée du vendredi a enregistré l'accès de 2196 libyens sur un total de 3190 déplacés ayant franchi la frontière tuniso-libyenne.
Plus de 800 libyens ont franchi la frontière tuniso-libyenne entre 08H00 et 16H00 contre 13 palestiniens qui étaient bloqués de l'autre côté de la frontière après qu'ils aient été empêché d'accéder au territoire tunisien à la demande de l'Ambassade de Palestine de retourner en Libye.
Trente palestiniens résidant dans le camp des Emirats Arabes Unis ont exhorté la communauté internationale à les rapatrier vers une destination de leur choix.
Plusieurs diplomates ont franchi, vendredi, le poste frontalier de Ras Jedir, dont un diplomate soudanais et l'ambassadeur du Sénégal en Libye accompagné de son conseiller. Toutes ces personnes ont pris la route directement vers l'Aéroport International Tunis-Carthage.
D'autre part, un groupe de jeunes chômeurs de la région de Ben Guerdane ont bloqué la circulation des véhicules mis à la disposition des organisations onusiennes, en signe de protestation contre leur exclusion des postes d'emploi offerts par ces organisations.
Les jeunes ont exprimé leur mécontentement face au recours des organisations à l'embauche de plusieurs déplacés pour fournir des services dans les camps, soulignant qu'ils sont les mieux habilités à effectuer ces travaux, étant donné qu'ils sont en chômage.
Ces protestations ont abouti à l'emploi d'un certain nombre de ces jeunes au sein de ces organisations, tout en offrant aux autres des promesses d'embauche, en cas de besoin.
Source : TAP
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